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Un ancien dirigeant de Levi’s associé à l’un des cofondateurs de Veepee, le propriétaire de Café Coton, l’actionnaire unique de Pimkie, ainsi que le fonds d’investissement Verdoso… Plusieurs candidats sont sur les rangs pour reprendre IKKS. La marque de vêtements, créée en 1987 par l’entrepreneur Roger Zannier, fondateur de l’enseigne de mode enfantine Z, a été placée en redressement judiciaire le 2 octobre par le tribunal des affaires économiques de Paris.
En dépit de l’intérêt porté à cette marque premium pour hommes, femmes et enfants, la cession de l’entreprise à la barre du tribunal risque de se solder par la suppression de plusieurs centaines d’emplois. IKKS en comptait 1 287, dont 1 094 en France, au décompte arrêté au 31 août par les administrateurs judiciaires. La plupart sont employés dans les 473 points de vente exploités en propre, en affiliation et dans des corners situés dans des grands magasins (81). Situé à Saint-Macaire-en-Mauges (Maine-et-Loire), le siège social d’IKKS emploie environ 330 personnes.
Quatre offres de reprise globale ont été déposées. Et deux offres partielles émanent de l’enseigne Faguo et du groupe Beaumanoir pour reprendre respectivement treize et trois magasins. Ce dernier a proposé de racheter les marques de l’entreprise (IKKS, One Step et iCode) pour un montant de 1 million d’euros, d’après l’Agence France-Presse.
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11 commentaires
Plusieurs offres de reprise pour IKKS, c’est une bonne nouvelle pour la marque, mais la menace sur les emplois est inquiétante.
Effectivement, espérons que les repreneurs envisagent de maintenir l’activité en France.
Pourquoi aucune de ces offres ne garantit la pérennité des emplois ? Le tribunal devrait exiger plus d’engagements.
C’est une question cruciale, surtout pour les salariés répartis dans les 473 points de vente.
Cette affaire soulève la question de la protection des salariés dans les procédures de redressement judiciaire.
Avec quatre offres, il y a une chance que certaines soient solides et préservent les emplois locaux.
Les repreneurs devraient être transparents sur leurs intentions concernant les effectifs avant toute décision.
Totalement d’accord, la transparence est essentielle lors de telles opérations.
La situation d’IKKS montre à quel point le secteur de la mode est fragile ces dernières années.
Oui, la concurrence est rude, et les petits acteurs peinent souvent à s’adapter.
La crise d’IKKS met en lumière les difficultés des entreprises françaises face à la concurrence internationale.