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LETTRE DE ROME

Alors qu’elle a été mise en difficulté dans les rues par des manifestations de solidarité avec les Palestiniens – auxquelles des centaines de milliers de personnes ont participé dans tout le pays depuis la fin du mois d’août –, la présidente du conseil italienne d’extrême droite, Giorgia Meloni, semble bien décidée à faire vivre son pays à l’heure de Washington. Et pas seulement en se présentant comme relevant du camp de la paix qui a permis le sommet de Charm El-Cheikh, en Egypte, consacré à la fin de la guerre à Gaza, résultat, selon elle, des efforts des droites mondiales par opposition à une gauche volontiers dépeinte comme violente et assimilée au Hamas palestinien.

Au moment où l’industrie du pays est menacée par les droits de douane américains, Mme Meloni entend défendre l’idée que les dividendes de son alignement sur le président américain, Donald Trump, auraient pour enjeu l’identité même de l’Italie.

Vendredi 10 octobre, sur Instagram et X, elle assurait que ce dernier aurait « restauré » la célébration du Columbus Day, décidée en l’honneur de l’arrivée du Génois Christophe Colomb (1451-1506) en Amérique, par une « proclamation » présidentielle symbolique signée la veille.

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12 commentaires

  1. Sophie Richard le

    Intéressant de voir comment la politique internationale influence les décisions historiques nationales. Comme on le voit ici en Italie.

  2. On peut se demander si cet alignement sur les États-Unis est vraiment dans l’intérêt stratégique de l’Italie sur le long terme.

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