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En bon politique, Gérald Darmanin n’a pas l’habitude de se faire imposer un agenda autre que le sien en matière de communication. Mais depuis l’assassinat, à Marseille, jeudi 13 novembre, de Medhi Kessaci – le frère d’un militant écologiste engagé dans la lutte contre le narcotrafic –, le garde des sceaux était soit absent, soit sur la défensive. Absent de la réunion à l’Elysée, mardi 18 novembre, autour du président de la République, en raison d’un voyage aux Emirats arabes unis, où il est allé demander l’extradition d’une quinzaine de narcotrafiquants français présumés « particulièrement signalés ».
Et sur la défensive, lors de son déplacement à Marseille, jeudi, où il lui a fallu tenter d’expliquer pourquoi Amine O., détenu à Bourg-en-Bresse, considéré par les policiers comme un des cadres de la DZ Mafia susceptible de pouvoir commanditer un tel assassinat à distance, n’avait pas été transféré plutôt dans l’établissement de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), réservé aux narcotrafiquants. « Nous gagnons difficilement une bataille très très dure contre une organisation criminelle (…). La réussite que nous mettons en place doit s’accélérer », a déclaré le garde des sceaux.
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12 commentaires
Intéressant de voir comment ces fonds seront utilisés pour réduire les téléphones portables illicites, un vrai fléau dans les prisons.
L’Etat investit dans la sécurité, mais est-ce que cela ira assez loin pour changer la donne dans les quartiers difficiles ?
En espérant que cet investissement réduira les tensions et améliorera les conditions de détention pour les détenus et le personnel.
Exactement, la sécurité des gardiens est aussi importante que celle des prisonniers.
Cette initiative montre que le gouvernement prend la sécurité pénitentiaire au sérieux, même si certains trouveront le budget trop élevé ou trop tardif.
Une mesure nécessaire, mais les résultats ne seront visibles que dans quelques années, espérons qu’ils seront positifs.
Toujours une question de patience et de suivi, effectivement.
Les prisons de Marseille ont vraiment besoin de ces réformes après les événements récents, mais sera-ce suffisant ?
Je me demande si cette somme aurait pu être mieux allouée à la prévention plutôt qu’aux corrections a posteriori.
29 millions d’euros pour améliorer la sécurité dans six prisons, c’est un pas dans la bonne direction, mais cela suffit-elle vraiment face à la complexité du problème ?
Les moyens financiers sont nécessaires, mais il faut aussi une meilleure coordination entre les services de sécurité.
C’est un début, mais il faudrait aussi s’attaquer aux causes profondes de la criminalité.