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« On a un problème dans l’investigation judiciaire. (…) La filière n’est plus attractive, on a un stock de dossiers important, la procédure est devenue compliquée. » En quelques mots, mardi 21 octobre, le ministre de l’intérieur, Laurent Nuñez, résumait devant la commission des lois le constat qui mine la police judiciaire, institution en souffrance dont les syndicats de policiers et l’Association nationale de police judiciaire ne cessent de mettre en exergue le manque de moyens humains et matériels à l’heure de l’explosion du crime organisé. « On a un plan », a assuré le locataire de la Place Beauvau en promettant notamment le « renforcement en moyens humains » et « d’autres types de mesures » qu’il n’a pas entendu préciser avant d’en présenter la teneur aux organisations syndicales.

Si, à l’instar de ses prédécesseurs, Laurent Nuñez étudie encore les moyens les plus appropriés pour redynamiser cette « filière investigation », il en connaît, en tout cas, les termes budgétaires et financiers : plus de 139 millions d’euros d’« investissements nécessaires en 2026 et 2027 pour être à la hauteur des ambitions », d’après le « plan investigation » établi par la direction nationale de la police judiciaire et consulté par Le Monde.

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11 commentaires

  1. Chloé Richard le

    Un investissement de 139 millions d’euros, c’est bien, mais cela représente à peine 1% du budget de l’Intérieur. L’effort est-il à la hauteur des enjeux ?

  2. Antoine Moreau le

    La complexité des procédures semble être un frein majeur. Simplifier les démarches pourrait être aussi efficace qu’un plan financier.

    • Jean B. Durand le

      C’est vrai, souvent les dépenses supplémentaires ne suffisent pas sans une réelle amélioration des conditions de travail.

  3. La crise des vocations dans la police judiciaire reflète un malaise plus profond dans la fonction publique. Comment récupérer l’attrait de ces métiers ?

  4. Le manque de vocations dans la police judiciaire est un problème grave qui nécessite des solutions concrètes. Un investissement de 139 millions d’euros est une étape importante, mais sera-t-il suffisant ?

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