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« Il faudra du temps » pour remédier à la famine à Gaza, selon l’ONU qui appelle à l’ouverture de tous les points de passage contrôlés par Israël
Remédier à la situation de famine dans la bande de Gaza « prendra du temps », a estimé vendredi le Programme alimentaire mondial (PAM), appelant à l’ouverture de tous les points de passage vers ce territoire pour « l’inonder de nourriture ».
« Il faudra du temps pour réduire la famine » constatée depuis la fin d’août par l’ONU dans une partie du territoire palestinien, a annoncé à Genève devant la presse Abeer Etefa, porte-parole du PAM. « Nous disposons actuellement de cinq points de distribution opérationnels, plus proches des populations (…). Notre objectif est d’en déployer 145 » pour « inonder Gaza de nourriture », a-t-elle précisé.
« Les conditions à Gaza sont extrêmement difficiles. L’accès routier, la capacité d’entreposage, le fait que la communauté se déplace et que les gens rentrent chez eux, l’approvisionnement alimentaire dont nous avons besoin à grande échelle… Nous sommes encore loin du compte », a encore expliqué Mme Etefa.
Selon elle, l’urgence réside dans « l’ouverture des cinq points de passage frontaliers » vers le territoire « afin de pouvoir inonder Gaza de vivres et mettre en place rapidement ces points de distribution », pour rétablir ce qui avait été mis en place « avant l’intensification des combats à Gaza », a insisté la porte-parole.
Or, à ce jour, a-t-elle annoncé, seuls les points d’entrée de Kerem Shalom (Sud) et de Kissoufim (Centre-Est) étaient ouverts vendredi. Pour le PAM, « le plan est d’augmenter progressivement l’aide pour atteindre 1,6 million de personnes à l’intérieur de Gaza au cours des trois prochains mois », a rappelé Mme Etefa.
« Il est crucial de rendre ces ouvertures effectives afin de pouvoir acheminer des dizaines de milliers de tonnes d’aide prépositionnées », a confirmé Jens Laerke, porte-parole du Bureau des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA).







19 commentaires
La situation humanitaire à Gaza est catastrophique. Il est impératif que la communauté internationale agisse rapidement pour permettre l’accès aux soins et à la nourriture.
Quel est le rôle des organisations humanitaires sur le terrain ?
Tout à fait d’accord, l’inaction est inacceptable face à cette crise.
La promesse d’augmenter les points de distribution est une bonne nouvelle, mais sera-t-elle tenable ?
L’instabilité locale pourrait rendre cela difficile.
Les conditions sur place sont décrites comme extrêmes. Les équipes humanitaires encourent-elles des risques ?
Oui, les travailleurs sont souvent en danger, mais leur courage est admirable.
Les déclarations du PAM sont claires : il faut agir maintenant. Les retards avaient déjà coûter trop de vies.
Voir la communauté internationale se mobiliser rapidement serait un soulagement.
La pénurie de nourriture et de médicaments est une crise humanitaire majeure. Comment les pays voisins peuvent-ils aider ?
Leur soutien est crucial, mais dépend de leur engagement.
Les défis logistiques mentionnés sont réels, mais l’urgence ne doit pas être sous-estimée.
Absolument, chaque jour compte pour les victimes.
Les chiffres cités par le ministère de la santé du Hamas sont alarmants. Combien d’entre eux recevront une aide réelle ?
Malheureusement, les obstacles logistiques et politiques compliquent la distribution.
La famine et les blessures nécessitent des solutions immédiates. Pourquoi les points de passage ne sont-ils pas tous ouverts ?
Les tensions politiques semblent ralentir les efforts humanitaires.
L’ONU doit exercer une pression accrue pour garantir l’accès aux soins. Les retards sont inacceptables.
Espérons que les décisions politiques suivront rapidement.