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L’UNRWA appelle à davantage de financements et au renouvellement de son mandat
Alors que les Etats membres doivent se prononcer en commission, mercredi au siège de l’ONU à New York, sur le renouvellement du mandat de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) avant un vote en décembre en séance plénière, son commissaire général, Philippe Lazzarini, a longuement défendu, lors d’une réunion de son organisation à Amman, l’action de l’UNRWA, qui a fait l’objet de virulentes attaques de la part d’Israël.
S’il a jugé « essentiel » de renouveler le mandat de son agence avec un vote qui reflète « la solidarité massive des peuples du monde entier », il a estimé que cela devait s’accompagner d’« un financement adéquat » et d’une « délimitation claire » du rôle de l’UNRWA. « Agir autrement mettrait en péril les droits, la vie et l’avenir de millions de réfugiés palestiniens », a-t-il martelé.
Déplorant qu’une « désinformation malveillante a[it] non seulement terni la réputation de l’agence, mais aussi étouffé son financement », Philippe Lazzarini a souligné que cette dernière sera confrontée à un déficit estimé à 200 millions de dollars (173,4 millions d’euros) entre le dernier trimestre 2025 et le premier trimestre 2026.
Israël a accusé l’UNRWA de partialité et d’être « infestée d’agents du Hamas » et lui a interdit d’opérer sur son territoire. Une enquête internationale a révélé certains « problèmes liés à la neutralité » au sein de l’organisation, mais relevé qu’Israël n’avait pas fourni de preuves concluantes à l’appui de son accusation principale.
M. Lazzarini a rappelé que l’agence restait active dans la bande de Gaza, où « 380 de nos collègues ont été tués » et « plus de 300 » de ses bâtiments « endommagés ou détruits ».








8 commentaires
Cette annonce de l’OMS est une excellente nouvelle, mais j’espère que des efforts seront faits pour atteindre les zones les plus reculées.
Tout à fait, la logistique reste un défi majeur dans certaines régions.
Avec plus de 10 000 enfants vaccinés, c’est un pas important, mais le travail est loin d’être terminé.
Effectivement, il reste beaucoup à faire pour atteindre l’immunité collective.
C’est une initiative louable, mais pourquoi tant de réticences dans certains pays à soulager les populations ?
La méfiance envers les institutions internationales joue parfois un rôle, hélas.
Je me demande quel est le prochain objectif en terme de nombre d’enfants vaccinés dans les zones concernées ?
Une bonne question, mais les chiffres exacts dépendront des ressources disponibles.