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De la quarantaine de sites que compte le groupe industriel ACI combien passeront en redressement judiciaire ou en liquidation dès mardi 9 décembre ? Le tribunal des affaires économiques de Lyon doit rendre son jugement sur la holding du groupe, maison mère placée en redressement judiciaire le 25 septembre, et devrait au passage ouvrir une procédure collective pour certaines des petites et moyennes entreprises qui en font partie, la plupart étant déjà en cessation de paiements.

En jeu, le devenir des savoir-faire industriels de ces sous-traitants de secteurs stratégiques (nucléaire, aéronautique, défense) dont certains aux carnets de commandes pleins, et l’avenir des quelque 1 450 salariés éparpillés sur le territoire.

ACI (Alliance pour les compétences industrielles) c’est le groupe de Philippe Rivière, qui, de conférences en plateaux de télé, s’est fait le chantre de la souveraineté. Il se présente comme « un industriel qui a commencé sa carrière chez Aubert & Duval en France, avant de partir en Asie ». Ministre de l’industrie, Marc Ferracci s’est laissé convaincre par « cet entrepreneur qui séduit en promettant de reconstituer des chaînes de valeurs entières » et qui « a sans doute eu les yeux plus gros que le ventre ».

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11 commentaires

  1. 1 500 emplois en jeu, c’est immense. J’espère que le tribunal trouvera une solution pour sauvegarder ces compétences stratégiques.

  2. Pourquoi les carnets de commandes sont-ils pleins si l’entreprise est en cessation de paiements? Cela montre les lacunes du système.

  3. La justice doit trancher, mais déjà, l’impact sur les territoires et les salariés est palpable. Une vraie tragédie industrielle.

  4. La situation d’ACI soulève des questions sur la viabilité des repreneurs en série, surtout dans des secteurs aussi critiques que le nucléaire. Comment garantir la stabilité des emplois et des compétences?

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