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Un directeur de théâtre heureux, ça existe ? Oui. A tout juste 55 ans (il est né à Saint-Etienne le 16 octobre 1970), Pierre-Yves Lenoir, patron depuis 2023 du Théâtre des Célestins, à Lyon, mesure sa chance d’être aux commandes d’une institution en pleine forme, aimée par ses spectateurs et choyée par ses tutelles.
Six millions d’euros versés par la ville, 250 000 euros octroyés par la métropole : les subventions publiques de cet établissement municipal représentent environ 65 % de son budget annuel. Un apport important qui lui permet, s’enthousiasme-t-il, « d’accompagner au mieux les artistes et les créations » dans une région, Auvergne-Rhône-Alpes, qui ne fait pas de même. Après une baisse de près de 4 millions d’euros en 2022 des aides à la culture, une nouvelle coupe d’environ 1 million d’euros a été décidée l’année suivante par le conseil régional, alors présidé par Laurent Wauquiez (Les Républicains).
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6 commentaires
Un théâtre municipal bien financé est une vraie chance pour les artistes. Cela contraste avec les efforts demandés ailleurs en Auvergne-Rhône-Alpes.
Oui, c’est une différence notable, et cela permet aux Célestins de garder leur dynamisme.
Malgré les difficultés financières de la région, les Célestins semblent résister grâce à un soutien solide. Comment la ville équilibre-t-elle ce budget avec les réductions des subventions régionales ?
Les subventions locales devraient compenser partiellement, mais ne seront pas suffisantes si les coupes régionales persistent.
Ces réductions de budget culturel me semble inacceptable. Sans soutien, les créations locales risquent de périr.
Les tutelles publiques jouent un rôle crucial dans la culture. À Lyon, au moins, certains établissements profitent encore d’un bon équilibre financier.