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Son précédent spectacle était intitulé Pfff… Son nouveau pourrait s’appeler Pschitt… Trois ans après sa féroce parodie de conférence en forme de réquisitoire sans concession sur la vulgarité de notre société et l’état catastrophique de notre planète, Pierre-Emmanuel Barré fait son Come-back (titre choisi) sur scène. Le pitch : nous sommes en 2031, l’humoriste, devenu ringard, essaie de revenir dans la lumière, d’écrire un nouveau spectacle mais n’a plus d’inspiration.
Le chroniqueur remarqué de La Dernière sur Radio Nova, dont le billet dans l’émission du 9 novembre lui vaut d’être visé par une plainte du ministre de l’intérieur, Laurent Nuñez, pour avoir, notamment, comparé la police à « Daech avec la sécurité de l’emploi », donne le sentiment de s’autosaborder. Il en remet une couche, bien épaisse, sur le ministre, avant de se mettre en scène en humoriste déprimé quitte à décontenancer son public habitué à son personnage de gueulard énervé par la marche du monde.
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9 commentaires
Un retour sur scène qui semble être un mélange de défi et d’autodérision. Difficile de savoir s’il s’agit d’une stratégie ou simplement d’un manque d’inspiration.
Trois ans entre deux spectacles, c’est long. Peut-être que ce temps de réflexion se ressent dans ce nouveau one-man-show.
Comparer la police à Daech, même ironiquement, c’est jouer avec le feu. On verra si son public lui pardonnera cette sortie.
Ce come-back donne l’impression d’une auto-sabotage artistique. Pourquoi s’attaquer ainsi à son propre public?
Le ton semble bien plus sombre que d’habitude. Barré passe-t-il de la colère à la mélancolie?
Après son dernier spectacle si engagé, cette nouvelle proposition déroute. Est-ce une volonté de choquer ou un vrai moment de doute?
Un humour noir et déprimé ? Barré tente-t-il de mirrored notre époque ou il traverse simplement une crise personnelle?
Malgré les risques judiciaires, Barré assume ses positions. C’est courageux… ou simplement inconscient.
L’humour de Pierre-Emmanuel Barré a toujours été provocant, mais là, il pousse le curseur encore plus loin. Ça pourrait être génial ou totalement raté.