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Prévenir les pollutions de l’eau à moindres frais, plutôt que multiplier les traitements et faire grimper l’addition des usagers. Principal représentant des collectivités engagées dans la transition écologique, le réseau Amorce souligne, dans une lettre ouverte publiée lundi 22 décembre, « l’état des lieux alarmant » de la pollution des captages d’eau potable. Le réseau, qui rassemble toutes les métropoles et les communautés urbaines de France et la grande majorité des communautés d’agglomérations, appelle à une accélération de la concertation avec les acteurs concernés, « en particulier avec le monde agricole », afin « d’éviter, d’ici dix ans, d’exposer les populations à un risque sanitaire majeur et la fermeture de nombreux captages d’eau potable ».
Les collectivités lancent l’alerte une semaine après que les principaux représentants agricoles – la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), la Coordination rurale et les chambres d’agriculture – ont claqué la porte, le 16 décembre, des discussions du « groupe national captage » tenues sous l’égide du gouvernement. C’est au sein de ce groupe, composé de toutes les parties prenantes (associations, syndicats agricoles, collectivités, administrations…), que se tiennent les débats qui doivent définir les « captages sensibles », ceux à protéger en priorité des contaminants. L’aire d’alimentation de ces captages pourrait ainsi être soumise à des interdictions, notamment d’utilisation de pesticides. Un arrêté, qui devait être publié d’ici à la fin de 2025, a été remis au printemps, au mieux.
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17 commentaires
Les collectivités locales ont bien raison de s’inquiéter. La pollution de l’eau potable est un enjeu crucial pour la santé publique.
Effectivement, l’eau est une ressource précieuse qu’il faut protéger à tout prix.
La lettre ouverte d’Amorce est un signal d’alarme. Les collectivités locales n’ont plus le choix : il faut agir maintenant.
Le temps presse, et chaque jour perdu aggrave les risques pour la population.
Pourquoi les discussions ont-elles échoué ? Comprendre les blocages est essentiel pour avancer.
Les intérêts économiques pourraient expliquer cette impasse, mais cela doit être clarifié.
La situation est critique. Si rien ne change, beaucoup de captages d’eau devront fermer d’ici dix ans.
Cela alerterait un grand nombre d’habitants sur la gravité de la situation.
Désolant de voir que les négociations sur la protection de l’eau potable piétinent alors que les risques sanitaires sont évidents.
Les retards dans ces discussions compromettent sérieusement l’accès à une eau potable de qualité pour tous.
Il est urgent que toutes les parties se remettent autour de la table pour trouver des solutions concrètes.
Les métropoles et communautés urbaines exigent une accélération des concertations. Seront-elles entendues ?
Espérons que le gouvernement agisse rapidement pour éviter une crise sanitaire.
Dommage que le monde agricole ne reste pas dans la discussion. Une collaboration est indispensable pour résoudre ce problème.
C’est en travaillant ensemble que l’on trouvera des compromis durables.
La pollution des captages d’eau potable est un problème complexe, mais pas insurmontable.
Trouver des solutions équilibrées entre agriculture et environnement reste le défi à relever.