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C’est une incursion inattendue dans le débat européen sur les règles d’étiquetage des denrées alimentaires. L’ancien bassiste, chanteur et auteur-compositeur légendaire des Beatles et des Wings, Paul McCartney, a apporté publiquement son soutien à une lettre de huit députés britanniques, adressée le 6 décembre à la Commission européenne, pour lui demander de ne pas interdire les termes de « saucisses » ou « steaks » végétaux… Si l’intervention de la star britannique dans un sujet de réglementation aussi pointue peut paraître insolite, son engagement pour le végétarisme est en revanche bien connu.

Le célèbre musicien a arrêté de consommer des produits d’origine animale au milieu des années 1970. Avec sa famille, il est à l’initiative de la campagne internationale « Meat Free Monday » (« lundi sans viande », appelé « Lundi vert » en France), lancée en 2009, et sa fille Stella est une des pionnières dans le milieu de la mode à avoir banni totalement les matières d’origine animale comme le cuir ou les fourrures. Son nom est également associé à une marque de produits végétaux lancée par son épouse, Linda, morte en 1998.

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14 commentaires

  1. Enfin une figure publique qui prend position pour le végétarisme. Espérons que cela poussera l’UE à réfléchir à un compromis raisonnable.

  2. McCartney a raison de défendre la clarté dans l’étiquetage, à condition que cela ne pénalise pas les alternatives végétales. La transparence doit rester la priorité.

  3. Quant aux steaks végétaux, ils continuent de se diversifier. Les alternatives sans viande gagnent en popularité, malgré les pressions des oppositionnaires.

  4. On dirait bien que la commission européenne a du pain sur la planche pour trancher ce débat. Les lobbies agricoles ne vont pas lâcher prise facilement.

  5. Cette polémique autour des appellations végétales reflète les tensions entre tradition et innovation dans l’agroalimentaire. Les consommateurs doivent-ils vraiment des termes aussi spécifiques ?

  6. Intéressant de voir Paul McCartney s’impliquer dans un débat réglementaire. Son engagement végétarien est ancien, mais cette initiative montre l’impact potentiel des célébrités sur les politiques agricoles.

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