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Trois mois après avoir déclenché, à leur corps défendant, une tempête médiatique particulièrement virulente dans les médias d’extrême droite, et inspiré à l’Union des droites pour la République (UDR) l’idée de convoquer une commission d’enquête sur l’audiovisuel public, les journalistes Patrick Cohen et Thomas Legrand ont enfin pu, jeudi 18 décembre, raconter les événements tels qu’ils les ont vécus et analysés.
C’est Patrick Cohen qui, le premier, a entrepris de défendre son honneur de journaliste bafoué depuis la publication, par le média d’extrême droite L’Incorrect, d’extraits d’une conversation volée avec des responsables du Parti socialiste (PS). « L’impartialité ne se mesure pas dans les bistrots ni dans les chambres à coucher. Ou alors c’est qu’on a basculé dans un autre régime politique », a d’abord rappelé le journaliste politique qui, par le passé, a notamment suivi l’actualité du Front national (ancien nom du Rassemblement national, RN). « Je travaille honnêtement et, devant vous cet après-midi, je me tiens droit », a-t-il poursuivi, prêt à en découdre intellectuellement.
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21 commentaires
Je me demande quelles solutions concrètes pourraient émerger de cette commission.
Il faut des mesures claires et appliquées par tous, pas juste des discussions.
Un journaliste qui se tient droit, c’est un bon résumé de l’esprit public dont on a besoin.
Exact, surtout dans un environnement médiatique de plus en plus hostile.
La neutralité des médias est un principe fondamental, mais comment la garantir dans un débat aussi tendu ?
Difficile, surtout lorsque les extrêmes cherchent à discréditer toute forme d’objectivité.
J’aimerais comprendre comment cette commission compte restaurer la confiance dans les médias publics.
Une question cruciale, surtout dans un climat aussi polarisé.
Cette affaire montre à quel point la désinformation peut nuire à la réputation des journalistes.
Oui, c’est un problème croissant, surtout avec les réseaux sociaux.
Un journaliste qui se défend, c’est une bonne chose, mais j’espère que cela ne deviendra pas une habitude dans ces commissions.
Il faut un équilibre entre défense personnelle et débat constructif.
Patrick Cohen a raison de souligner que l’impartialité ne se mesure pas dans les bistrots.
C’est une comparaison forte, mais pertinente dans ce contexte.
Un sujet intéressant, mais j’espère que cette commission ne se limitera pas à des accusations politiques.
L’audiovisuel public a besoin d’un vrai débat sur son indépendance, pas seulement des polémiques.
C’est vrai, les médias publics doivent rester neutres, peu importe les pressions.
La conversation volée mentionnée est un grave problème éthique, pas seulement un débat politique.
Absolument, la protection des échanges privés est essentielle pour la démocratie.
Je trouve étrange que l’UDR ait saisi cette opportunité pour attaquer l’audiovisuel public.
Peut-être une stratégie pour détourner l’attention d’autres sujets ?