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Pour veiller à ce que le planning des interviews reste dans les clous, Disney a dépêché ses meilleurs contremaîtres, mais Oona Chaplin s’en contrefiche. Bravant leur regard placide et leur horloge implacable, l’actrice hispano-britannique prend le temps de décrire, par le menu, sa recette signature. « J’aime cuisiner le poisson – sole, bar ou morue – avec du lait de coco, des oignons rouges, du basilic, de la mangue…, énumère-t-elle, sourire aux lèvres. Et un peu d’ananas ! »
Tandis qu’elle fait siffler le « s » final, les serpents dorés qu’elle porte aux oreilles semblent onduler d’aise. Simple illusion d’optique, à la vérité. Une de plus, direz-vous : à 39 ans, la comédienne incarne Varang, la « méchante » d’Avatar. De feu et de cendres, troisième volet de la saga à gros budget et à grands effets de James Cameron, en salle depuis mercredi 17 décembre.
Nul besoin de lui forcer la main, l’actrice opère d’elle-même le rapprochement entre le cinéaste canadien et son grand-père maternel, Charlie Chaplin (1889-1977), qu’elle n’a jamais connu. « Ce sont deux génies qui ont repoussé les limites technologiques du cinéma, pour explorer le cœur et le cerveau humains. » En cette matinée de décembre, le ballet promotionnel, réglé au cordeau, occupe une aile entière de l’hôtel Le Bristol, au cœur des beaux quartiers parisiens.
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6 commentaires
Plutôt que les détails culinaires, j’aurais aimé en savoir plus sur son rôle de Varang.
C’est vrai, la description de son personnage reste floue.
Une conteuse née, voilà ce qui ressort de cet interview.
Intéressant de voir une actrice comme Oona Chaplin créer des liens entre des visions cinématographiques très différentes.
Mais en quoi cela influence sa performance dans Avatar?
On dirait que la famille Chaplin a marqué bien au-delà du cinéma classique.