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A l’Assemblée nationale, mardi 7 octobre, tout était à l’arrêt. Même le terminal de paiement électronique à la buvette des journalistes était en panne. « Il a démissionné lui aussi », lance, taquin, un membre du personnel. Alors que le premier ministre démissionnaire, Sébastien Lecornu, aurait dû prononcer cet après-midi-là sa déclaration de politique générale s’il n’avait pas démissionné entre-temps, les couloirs du Palais-Bourbon, et surtout l’Hémicycle, sont restés vides. Un nouveau faux départ pour les élus qui, il y a quelques semaines, pensaient encore reprendre leurs travaux législatifs fin septembre. Et alors que les appels au retour du parlementarisme se multiplient ces derniers jours chez les différents responsables politiques face à l’impasse du moment, le Parlement, lui, se retrouve dans un arrêt quasi complet, aux allures de fin de législature.
La chute du gouvernement de François Bayrou, début septembre, puis celle de Sébastien Lecornu, lundi matin, n’ont fait que replonger les deux Chambres dans un flou temporel concernant les travaux législatifs. En l’absence de ministres de plein exercice pour siéger sur le banc, les examens des textes sont repoussés sine die. « On est dans une sorte de faux plat assez insupportable depuis plusieurs semaines », résume Max Brisson, sénateur (Les Républicains, LR) des Pyrénées-Atlantiques.
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5 commentaires
La situation à l’Assemblée nationale semble refléter l’instabilité politique actuelle. Ces législatives anticipées pourraient changer la donne.
Effectivement, c’est une période incertaine. Les députés ont-ils les moyens de relancer les travaux rapidement ?
Un gouvernement en fin de mandat et des députés en attente. On se demande comment les projets législatifs vont avancer.
C’est frustrant pour les citoyens qui attendent des avancées concrètes.
Ces démissions successives créent un vide institutionnel. Quels seront les impacts sur les réformes en cours ?