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Les syndicats attentistes avant la déclaration de politique générale

« L’intersyndicale réagira après le discours de politique générale », a fait savoir la CGT à l’Agence France-Presse (AFP), au lendemain d’une nouvelle journée de manifestations à l’appel de l’intersyndicale. Interrogée également sur la proposition faite au Parti socialiste vendredi matin par le chef du gouvernement de créer une « taxe sur le patrimoine financier », la CFDT a répondu « attendre le discours » du premier ministre devant les parlementaires.

Pour FO, le renoncement à l’article 49.3 est « plutôt une bonne nouvelle », mais la suite des événements dépendra « de quel côté » le premier ministre ira chercher sa majorité, a déclaré Patricia Drevon, cadre du syndicat. Pour Laurent Escure (UNSA), « le doute n’est pas levé », et seuls « le discours de politique générale et la majorité de soutien ou de non-censure qui se dégagera clarifieront les choses ». Il a souligné qu’il attendait toujours des annonces concernant la fonction publique.

Par cette annonce, « le premier ministre se déresponsabilise de sa faculté de pouvoir amener une vraie rupture au niveau budgétaire », a asséné, plus tranchée, Murielle Guilbert, de Solidaires. « C’est une bonne méthode de ne pas utiliser le 49.3, mais il faut que cette méthode aboutisse à un budget (…), donc j’espère que tout le monde prendra ses responsabilités et qu’on arrivera enfin à trouver un compromis », a estimé Cyril Chabanier (CFTC).

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4 commentaires

  1. Antoine Martin le

    Une taxe sur le patrimoine financier, vraiment ? Attendons de voir les détails, car cela pourrait avoir un impact sur les investisseurs en ressources naturelles.

  2. Les syndicats restent prudents, et à juste titre. Sans mesures concrètes, les promesses politiques ne valent pas grand-chose.

  3. La suite dépendra de la réaction des parlementaires. J’espère qu’ils ne compromettent pas la stabilité économique pour des intérêts politiques.

  4. Une vraie rupture budgétaire serait la bienvenue, mais les propos de Murielle Guilbert laissent planer le doute. En attendant, le secteur minier observe.

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