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Deux hommes se sont fait face par meetings politiques interposés ce week-end. Samedi, Olivier Faure était à Trappes (Yvelines) avec Les Ecologistes et les anciens « insoumis » de L’Après. Dimanche, Raphaël Glucksmann avait choisi Pontoise (Val-d’Oise) avec Bernard Cazeneuve, François Hollande et Carole Delga (présidente de la région Occitanie). A dix-huit mois de la présidentielle de 2027, ce double rendez-vous a levé le voile sur une rivalité larvée et sur des divergences stratégiques, alors même que les deux hommes partagent des lignes proches, comme ils l’ont montré en appelant au compromis avec Sébastien Lecornu.
A Pontoise, l’eurodéputé, discret ces dernières semaines, avait répondu favorablement à l’invitation du mouvement de Bernard Cazeneuve, La Convention. Le rassemblement avait un parfum de réunion d’anciens combattants : étaient également présents d’autres anciens ministres de François Hollande, François Rebsamen et Stéphane Le Foll.
Devant un public plutôt âgé (environ 500 personnes avaient fait le déplacement), le presque candidat à la présidentielle de 2027 a livré son triptyque pour gagner : il souhaite concentrer les efforts sur « la défense et la sécurité », « la transition énergétique », et assurer « la cohésion sociale » en « investissant dans la solidarité » et « la justice sociale ». « La promesse faite aux travailleurs d’améliorer leurs conditions de vie » a été trahie, a-t-il martelé.
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19 commentaires
Cazeneuve et Hollande présents pour Glucksmann, c’est un signe fort pour rassembler l’ancien gouvernement.
Oui, ça rappelle une certaine unité, mais est-ce suffisant pour séduire l’électorat actuel ?
Un détail qui m’a frappé : le public de Glucksmann était plutôt âgé. Est-ce un signe de manque de renouvellement générationnel ?
Pas forcément, cela pourrait refléter une mobilisation ciblée pour une élection où les seniors votent plus.
Intéressant de voir comment deux figures politiques avec des visions divergentes peuvent mobiliser leurs bases à quelques mois de l’élection.
Reste à voir quelles mesures concrètes ils proposeront pour convaincre les électeurs.
Vrai, ça montre que même avec des positions proches, les stratégies peuvent différer complètement.
Trappes et Pontoise, deux villes symboliques pour ces deux meetings. Le choix des lieux a-t-il une signification politique ?
Probablement, chaque ville cible un électorat différent et envoie un message spécifique.
On sent une rivalité discrète mais réelle entre Faure et Glucksmann. Quelles seront les conséquences pour leur campagne ?
Cela pourrait diviser une gauche déjà morcelée et faciliter la tâche de l’opposition.
L’absence de positions claires sur les questions économiques est surprenante pour deux prétendants si proches de l’échéance.
Peut-être une stratégie pour ne pas effrayer les électeurs avant le premier tour.
Les deux candidats semblent prôner le compromis, mais leurs méthodes semblent très différentes.
C’est souvent le cas en politique : même objectifs, mais des chemins très opposés.
La défense et la sécurité semblent être au cœur de la stratégie de Glucksmann. Une priorité pour 2027 ?
Oui, c’est un sujet récurrent, surtout avec la situation internationale actuelle.
Faure et Glucksmann ont des points communs, mais leurs approches divergent. Comment les électeurs vont-ils choisir ?
Cela dépendra probablement des thèmes qui les toucheront le plus, sécurité ou écologie par exemple.