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Nous, signataires de cet appel, exprimons notre entière solidarité avec la poétesse gazaouie Alaa Al-Qatraoui dans son vœu de quitter l’enfer où elle vit encore de nos jours, et où elle a perdu, en décembre 2023, ses quatre enfants lors d’un bombardement israélien. L’adhésion à ce vœu est devenue le combat quotidien d’un collectif qui s’est créé dans la commune de Dieulefit (Drôme).
Celui-ci a pris l’initiative d’introduire auprès du Collège de France une demande pour que la poétesse bénéficie de son programme Pause (Programme national d’accueil en urgence des scientifiques et des artistes en exil). Il a œuvré aussi pour que son dernier recueil de poèmes soit traduit en français et, bientôt, publié aux éditions Le Temps des cerises. Il a, en outre, déjà organisé les conditions de son accueil en France : un contrat de travail avec une association culturelle, un logement, un projet artistique, des rencontres, des performances poétiques, des cours de français…
Nous saluons la ferveur fraternelle de ce collectif et joignons nos voix à la sienne pour demander aux autorités françaises, à tous les niveaux, d’user de leurs prérogatives et d’honorer leur attachement aux valeurs humanistes de la République pour que la poétesse gazaouie puisse trouver refuge en France, afin de poursuivre dans des conditions de liberté son travail d’autrice et de renouer avec l’espoir de soigner un jour ses blessures.









18 commentaires
La traduction de son recueil de poèmes est une initiative précieuse. Avez-vous des informations sur la date de parution aux éditions Le Temps des cerises ?
Pas encore de date officielle, mais cela pourrait être imminent.
La France a toujours été un refuge pour les artistes. Pourquoi ne pas accélérer les procédures pour Alaa Al-Qatraoui ?
La bureaucratie peut parfois retarder les choses, mais la situation est critique.
Le collectif de Dieulefit a mené un travail admirable. J’espère que les autorités répondront favorablement à cette demande d’accueil.
La situation est urgente, et la poétesse mérite une réponse rapide.
Un bel exemple de solidarité internationale. La France doit soutenir les artistes en danger comme Alaa Al-Qatraoui.
Absolument, c’est une question d’humanité et de protection des droits culturels.
Quel est l’état actuel de la demande d’asile pour Alaa Al-Qatraoui ? Avez-vous des détails sur les démarches administratives en cours ?
Les autorités françaises doivent agir rapidement pour assurer son accueil en toute sécurité.
D’après les informations, un collectif a déjà initié les démarches auprès du Collège de France, mais on ne sait pas encore où en est le dossier.
C’est un devoir moral pour la France de répondre à cette appel. La culture transcende les frontières et les conflits.
Triste de voir que l’art et la poésie sont encore des cibles sous le feu des conflits. Espérons que son recueil traduit apportera une lumière nécessaire.
Sa voix poétique est un appel à la paix et à la justice, elle doit être entendue.
C’est un exemple poignant de la culture et de la résistance malgré les épreuves. Espérons que son accueil en France sera rapide.
Tout à fait, son œuvre mérite d’être protégée et célébrée malgré les circonstances tragiques.
Comment le collectif de Dieulefit a-t-il garanti son logement et son intégration culturelle ?
Ils ont déjà organisé des rencontres et des cours de français pour faciliter son arrivée.