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L’Assemblée nationale a rejeté, mercredi 22 octobre, dès l’ouverture des débats, une proposition de loi de report des élections provinciales en Nouvelle-Calédonie, une tactique du camp gouvernemental pour répondre à un « barrage » d’amendements assumé par LFI, qui y voit le premier pas vers une réforme institutionnelle de l’archipel.
La motion de rejet, déposée par deux députés du groupe macroniste, a été adoptée par 257 voix contre 105, avec les voix du camp gouvernemental et de l’alliance RN-UDR. La proposition de loi, déjà adoptée au Sénat, ira vers une commission mixte paritaire entre députés et sénateurs avant un dernier vote dans chaque chambre.
Plus d’informations à venir.










8 commentaires
Le barrage d’amendements de LFI ne fera qu’allonger les délais et compliquer la gouvernance locale. A-t-on mieux ?
Une commission mixte paritaire pourrait débloquer la situation, mais à quel prix pour la légitimité des futures élections ?
Intéressant de voir comment les enjeux politiques influencent les élections en Nouvelle-Calédonie. La situation semble complexe.
L’obstruction de LFI est-elle vraiment dans l’intérêt des Caldoche ou cherche-t-elle à servir sa stratégie nationale ?
Les votes du RN-UDR et du camp gouvernemental montrent une convergence inattendue. Quels sont leurs intérêts communs ici ?
La Nouvelle-Calédonie est une région riche en nickel. Ces tensions politiques pourraient-elles affecter le secteur minier ?
Ce report des élections pourrait être un signe avant-coureur de changements majeurs pour l’archipel. La réforme institutionnelle arrive-t-elle ?
Les Caldoche méritent-ils vraiment d’être pris en otage dans des calculs politiques nationaux ?