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Début du rassemblement à Marseille pour Mehdi Kessaci et faire « bloc » au narcobandistisme
Le rassemblement sous haute sécurité en hommage à Mehdi Kessaci a débuté à Marseille samedi avec plusieurs centaines de personnes et de nombreuses personnalités politiques de tous bords, déterminées à « faire bloc » face au narcobanditisme.
« Si quelqu’un tue ton fils de 20 ans pour rien, c’est un drame », a dit à la presse le père du jeune homme, Ahmed Kessaci, espérant « la solidarité » et « la sécurité pour tout le monde ».
Une impressionnante foule d’élus, souvent vêtus de blanc et portant, comme l’avait demandé la famille, une écharpe tricolore a fait le déplacement. Beaucoup se sont recueillis devant les fleurs déposées à l’endroit même où le jeune homme de 20 ans, qui voulait devenir policier, a été assassiné par deux hommes à moto toujours en fuite le 13 novembre. Un important dispositif policier était mis en place avec de nombreuses rues bloquées par des camions de CRS.
Nathalie Greppo-Chaignion, ancienne inspectrice de l’éducation nationale de 62 ans, est spécialement venue du Var. « C’est une démarche citoyenne parce qu’un enfant de la nation a été touché. La drogue tue. Nous menons un combat contre des forces bien plus supérieures que nous ». Plus loin, une des organisatrices distribue des tee-shirts blancs, confiant : « Beaucoup de mes amies ne viendront pas, elles ont peur, hélas. »
Marine Tondelier, cheffe des écologistes, le parti d’Amine Kessaci, le patron du Parti socialiste, Olivier Faure, le député François Ruffin sont déjà arrivés et beaucoup d’autres personnalités allant de La France Insoumise (LFI) au Rassemblement national (RN) étaient attendues.










19 commentaires
Pourquoi cette affaire est-elle devenue si médiatisée alors que d’autres crimes similaires passent inaperçus ?
La présence de personnalités politiques y est peut-être pour quelque chose.
Cette manifestation est un bon exemple de mobilisation citoyenne, mais est-ce suffisant ?
Les rassemblements sont importants, mais des lois plus strictes sont nécessaires.
Comment éviter que ces drames ne se reproduisent ? Des mesures de prévention seraient-elles efficaces ?
La prévention est cruciale, mais elle doit aller de pair avec la répression.
Un jeune policier en devenir, quelle triste ironie.
La violence aveugle frappe partout, c’est inacceptable.
Le narcobanditisme prend de l’ampleur, il est temps que l’État agisse vraiment.
Les promesses politiques ne suffiront pas sans des actions concrètes.
C’est triste de voir tant de jeunes tombés dans cette violence. La société doit réagir plus fermement contre le trafic de drogue.
Malheureusement, les solutions ne sont pas simples, mais c’est un début.
Les rassemblements comme celui-ci montrent la nécessité d’un engagement collectif.
La solidarité affichée est encourageante, mais comment améliorer la sécurité sur le terrain ?
Des moyens supplémentaires pourraient être une pistes, mais il faut aussi des changements structurels.
La violence urbaine est un problème complexe, et ce rassemblement en est un reflet.
Oui, le problème est multidimensionnel et nécessite des solutions adaptées.
La famille a raison : le silence ne résoudra rien. Il faut continuer à parler et à agir.
Oui, l’indifférence est un danger encore plus grand que l’insécurité.