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Ils ont suspendu week-end et congés pour commencer à vacciner les vaches de leur secteur dès vendredi 12 décembre. Ce n’est pas une mince affaire, on le comprend tout de suite. « Nous sommes cinq vétérinaires au cabinet et, rien que parmi les fermiers qui sont nos clients habituels, nous avons 4 000 bêtes de 0 à 15 ans à vacciner, a commencé à comptabiliser le premier. Nos confrères du Fousseret en ont 10 000. On peut y arriver en dix jours. Mais la ministre parle de vacciner 1 million de bêtes et, pour que cela soit efficace, il faut que 80 % de la population bovine soit vaccinée, disons à Noël. »
Son associé, lui, a sorti du réfrigérateur une petite bouteille étiquetée « Bovilis Lumpyvax-E », ce vaccin contre la dermatose nodulaire contagieuse conçu en Afrique du Sud et distribué par le laboratoire américain MSD Animal Health, que tous les vétérinaires de Haute-Garonne ont reçu en urgence ces derniers jours.
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5 commentaires
Cette campagne de vaccination en Haute-Garonne montre à quel point les éleveurs et vétérinaires sont mobilisés pour protéger leur cheptel. L’ampleur de la tâche est impressionnante, surtout avec des délais aussi serrés.
Un million de vaches à vacciner en si peu de temps, c’est un défi de taille. Les laboratoires pharmaceutiques devront assurément produire en masse pour répondre à cette demande urgente.
C’est certain, et le contrôle des stocks sera une priorité pour éviter toute pénurie.
Intéressant de voir que ce vaccin vient d’Afrique du Sud. Espérons qu’il sera aussi efficace chez nous qu’outre-Atlantique. La coordination entre les cabinets vétérinaires semble cruciale.
Exactement, la logistique doit être irréprochable pour atteindre 80% des bovins d’ici Noël.