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LA LISTE DE LA MATINALE
Pour cette sélection des podcasts du mois de décembre, place aux femmes avec les réalisations des documentaristes Sophie Simonot, de Ruth Zylberman ainsi que de l’historienne Michelle Perrot.
Frissonner de plaisir
D’abord dire combien les réalisatrices et réalisateurs de Radio France ont du talent : il n’y a qu’à écouter « Le Silence (Argument) » réalisé par Cédric Aussir et « Le Comte de Monte-Cristo » de Sophie-Aude Picon pour s’en convaincre. Et voici que Baptiste Guiton – le réalisateur, entre autres, de « Fureurs » et « Projet Orloff », dont on attend, avec une belle impatience, la saison 3 – nous offre deux heures sidérantes sur un plateau. C’est grâce au collectif A mots découverts, un comité de lecture dramatique animé par le comédien et metteur en scène Michel Cochet, qu’il a découvert « L’Envol des corbeaux », d’un jeune auteur de théâtre caennais, Vincent Bellée : « Son écriture travaille davantage dans le creux que dans le plein. Ce sont les doutes, les incertitudes, les zones d’ombre, les incompréhensions parfois, qui nous tiennent en haleine. C’est la part manquante, le vide, l’absence qui rend le récit captivant, avec une capacité à faire cohabiter l’humour et le drame, le païen et le mystique, le piteux et le panache. »
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10 commentaires
Intéressant de voir comment les podcasts peuvent captiver l’auditeur avec des récits bien ficelés. La fiction sonore gagne de plus en plus d’ampleur, et ces créations en sont la preuve.
Je me demande comment ces réalisateurs parviennent à faire transpirer tant d’émotion à travers le son seulement. C’est un exercice de création fascinant.
C’est une question de talent, mais aussi de maîtrise des nuances et des silences.
Pourquoi ne pas proposer une analyse plus approfondie des expériences féminines dans le milieu du podcast, en plus de cette sélection ?
Une analyse comparative avec d’autres créatrices internationales serait également intéressante.
Les sujets abordés semblent variés, mais toujours avec une grande profondeur. Je téléphone souvent en écoutant des podcasts, et celui-ci semble prometteur.
Les femmes sont à l’honneur cette fois-ci, et c’est une excellente initiative. Leur travail mérite d’être mis en lumière, surtout dans un domaine où la mixité reste un enjeu.
Absolument, la diversité des voix et des regards enrichit considérablement les récits.
Ces podcasts ont l’air captivants, mais je me demande si la qualité sonore est au rendez-vous pour pleinement profiter de l’expérience.
Les zones d’ombre et les non-dits sont effectivement ce qui rend une intrigue plus intense. C’est loin d’être une évidence à maîtriser.