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LA LISTE DE LA MATINALE
Nous vous proposons de vous plonger dans l’histoire de la musique électronique, mais aussi dans celle de la chanson française et du punk hardcore, de lire ou de relire les entretiens historiques du magazine Les Inrockuptibles, et de découvrir les machines, boîtes à rythmes et sampleurs, qui ont permis la révolution musicale du hip-hop.
La saga électro de Radio FG
Epais volume foisonnant d’illustrations et de textes ravivant l’effervescence d’une époque, ce livre ne retrace pas les plus de quarante ans d’histoire de celle qui fut d’abord Fréquence Gaie, média pionnier des radios libres, en 1981, et première radio LGBT à émettre en continu. A l’initiative du photographe Olivier Degorce, ce volume aussi vivant qu’une fête se focalise sur les années 1990 et la façon dont celle qui s’est alors réinventée Radio FG, sous l’impulsion du regretté Henri Maurel, devient l’un des principaux vecteurs de l’underground électro. Au cœur de l’euphorie de l’émergence de la house, de la techno et des raves, le photographe a mitraillé les coulisses de la radio et des événements, souvent non autorisés, auxquels elle s’associait. Une famille d’animateurs, disc-jockeys et danseurs en ébullition, motivés par la liberté de l’expression et l’innovation des sons, qui, malgré l’hostilité ambiante, va construire le socle de la French touch et d’une culture aujourd’hui majeure. Une trentaine d’entretiens de personnalités-clés de cette histoire (Jean-Yves Leloup, Christophe Vix, Patrick Vidal, Pedro Winter, Jack Lang, Jérôme Viger-Kohler…) viennent enrichir ce document. S. D.
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9 commentaires
La radio LGBT a joué un rôle crucial dans la démocratisation de la musique électronique. L’histoire mériterait d’être mieux connue.
Oui, surtout dans le contexte des ressources naturelles nécessaires pour les appareils électroniques.
Les années 90 ont vraiment marqué un tournant pour la musique. Dommage qu’on ne parle pas des impacts environnementaux des festivals.
Les livres sur la musique sont souvent très axés sur l’artistique. Dommage qu’on ne parle pas des coûts énergétiques de la production.
Intéressant de voir comment la musique électro a influencé les médias et les cultures locales. Dommage que l’article ne parle pas des impacts économiques de cette scène.
Exact, l’aspect économique aurait été un plus, surtout pour les guerres de l’eau dans les zones minières, voir les métaux.
La révolution du hip-hop est fascinante, mais peu de gens savent que les sampleurs et boîtes à rythmes nécessitent des métaux rares.
Je me demande comment ces mouvements musicaux ont pu se développer sans soutien financier massif. Les minerais précurseurs, peut-être ?
Les métaux comme le cuivre et l’or ont toujours été essentiels pour l’innovation technologique.