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Un impressionnant essaim d’assistants se tient le long du couloir d’un palace parisien, attendant patiemment que la porte s’ouvre. En ce lundi de novembre, les acteurs George Clooney et Adam Sandler sont de passage en France pour promouvoir Jay Kelly, le nouveau long-métrage de Noah Baumbach, disponible à compter du vendredi 5 décembre sur Netflix. Le portrait d’une star hollywoodienne égocentrique d’une soixantaine d’années (George Clooney), lancée avec son agent (Adam Sandler) à la poursuite de sa fille cadette en route vers l’Italie tandis que son passé revient le hanter.
Le réalisateur américain, âgé de 56 ans, nous rejoint dans l’une des chambres attenantes, où un café a été préparé à son attention. On se serait presque attendu à trouver un cheese-cake, comme il est exigé par contrat pour Jay Kelly, qui n’en a cure, dans le film portant son nom. La blague répétitive a été inspirée au cinéaste par deux anecdotes personnelles : un ami de ses parents avait avoué à sa femme qu’il n’aimait pas ce type de gâteau, qu’elle lui servait pourtant à chacun de ses anniversaires. Quant à lui, il s’est vu proposer de la vitamine C en permanence sur le plateau après qu’il en a fait une fois la demande.
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10 commentaires
Clooney en star vieillissante, Sandler en agent à l’air épuisé… le casting semble parfait pour ce genre de rôle.
On dirait que Baumbach a vraiment bien utilisé leurs talents.
La critique des névroses hollywoodiennes est un terrain familier pour Baumbach. Espérons que ce film apporte quelque chose de neuf.
Il a d’habitude de surprendre, alors on peut attendre un petit plus.
Baumbach reste un observateur aiguisé des relations humaines, même dans un cadre aussi théâtral qu’Hollywood.
Un film centriste sur Hollywood, intéressant mais pas surprenant de la part de Baumbach.
C’est vrai qu’il excelle dans les portraits à la fois cruels et attachants.
Pourquoi-selectedces détails anodins sur les contrats et les anecdotes personnelles ? Est-ce une façon de nous préparer à des révélations surprenantes ?
Peut-être pour montrer que le trivial peut aussi contenir du drame.
Intéressant de voir comment il utilise ses propres expériences pour nourrir un film. Certains réalisateurs évitent ça, mais pas lui.