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A l’avenir, descendront des métros, RER et trains qui s’arrêtent à la Défense des touristes venus du monde entier, des amateurs d’art attirés par l’exposition du nouveau musée installé là, en bord de Seine, à l’ouest de Paris. Des étudiants encore plus nombreux que les 60 000 qui se rendent déjà dans ce coin des Hauts-de-Seine où un bon lot de multinationales ont également leur siège. Et des salariés de ministères ou de leurs agences satellites que l’Etat aura jugé bon de rapatrier ici.

Cette image est celle qui surgit d’emblée à la lecture d’un rapport de quelque 80 pages remis en octobre au premier ministre, Sébastien Lecornu, sur l’avenir du quartier d’affaires parisien. Ce document, toujours confidentiel, est très attendu par la vaste communauté – entreprises, propriétaires, investisseurs, établissement public, élus – dont le quotidien est directement lié à la bonne santé du territoire.

Cet univers de gratte-ciel bâtis sur dalle, lancé par l’Etat en 1958, hérité d’une manière d’organiser la ville par fonctions, reste le quartier d’affaires le plus attractif d’Europe, le quatrième au niveau mondial. Mais sa réalité, fin 2025, ce sont aussi des bureaux en surnombre, des tours à la rénovation très coûteuse, une chaleur écrasante l’été. Et un établissement public, Paris-la Défense, dont le fonctionnement repose sur une manne foncière largement tarie. Or, si ce dernier est chargé d’aménager deux opérations d’intérêt national – la Défense et Nanterre-La Garenne-Colombes, 564 hectares –, il doit aussi entretenir les infrastructures et les espaces publics.

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