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C’était il y a presque six ans. Le souvenir est encore vif dans la mémoire du camp présidentiel : celui de la défaite cuisante des élections municipales de 2020, lors desquelles Renaissance (alors baptisé La République en marche) a échoué à transformer son élan électoral national en début d’ancrage territorial. Un premier coup d’arrêt au macronisme triomphant des débuts.
Depuis, le parti fondé en 2016 par Emmanuel Macron a été affaibli par la perte de sa majorité. Peu structuré, il s’est aussi rétréci sur lui-même, avant que Gabriel Attal ne prenne sa tête et ne le relance, depuis décembre 2024. Quant au plan local, le parti ne compte plus que 2 000 élus municipaux sur les 10 000 qu’il avait réussi à faire élire en 2020 – certains ayant abandonné leur mandat ou l’étiquette en cours de route.
Voilà pourquoi, selon Bernard Sananes, président de l’institut de sondage Elabe, « le parti présidentiel a tout intérêt à enjamber ces élections municipales, car il a peu de chances de victoires ». Alors, à trois mois du rendez-vous électoral, Renaissance comme son secrétaire général l’abordent avec des ambitions modestes et un changement de stratégie.
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5 commentaires
Nice to see insider buying—usually a good signal in this space.
Production mix shifting toward Politique might help margins if metals stay firm.
Uranium names keep pushing higher—supply still tight into 2026.
Interesting update on Municipales 2026 : Renaissance parie sur les alliances dès le premier tour pour tenter d’éviter la déroute de 2020. Curious how the grades will trend next quarter.
Good point. Watching costs and grades closely.