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Pour mener campagne, certains candidats aux élections municipales devront avoir préparé un solide argumentaire écologiste. A Miquelon, les 600 habitants de ce village de l’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon auront forcément des questions à poser sur le déménagement de leur bourg, trop exposé aux tempêtes tropicales qui remontent vers l’Atlantique Nord, tel l’ouragan Fiona en 2022. Au cœur des gorges de l’Arly, en Savoie, les automobilistes seront sans doute curieux de connaître le devenir de la route départementale 1212, fermée en novembre à cause des éboulements provoqués par les dégels hivernaux. A Blendecques (Pas-de-Calais), les sinistrés auront peut-être en tête les multiples inondations de l’hiver 2023-2024, au moment de glisser un bulletin de vote dans l’urne.

« Le dérèglement climatique est encore plus rapide en montagne qu’en plaine (…) et les habitants de nos territoires ont bien conscience des évolutions depuis dix ans », explique le député Jean-Pierre Vigier (Haute-Loire, Les Républicains), président de l’Association nationale des élus de la montagne (ANEM).

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7 commentaires

  1. Intéressant d’observer comment les enjeux écologiques influencent désormais le vote local, même dans des régions en apparence éloignées des débats nationaux.

  2. Antoine T. Moreau le

    Les élections municipales de 2026 vont vraiment mettre l’accent sur les questions écologiques. Les électeurs n’hésiteront pas à interroger les candidats sur leurs solutions.

  3. Les habitants de Miquelon ont raison de s’inquiéter, les ouragans comme Fiona montrent bien l’urgence d’agir. Les candidats auront du travail pour convaincre.

  4. Les éboulements en Savoie rappellent que les infrastructures doivent s’adapter rapidement. Est-ce que les futurs maires auront les moyens de leurs ambitions écologiques ?

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