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Moins d’un mois après avoir été officiellement investie par Renaissance, la candidate divers droite à la mairie de Marseille Martine Vassal a provoqué une tempête parmi ses alliés macronistes. La faute à une petite phrase prononcée lundi 1er décembre, à la fin d’une interview sur Sud Radio, laissant la porte ouverte à une alliance avec le Rassemblement national (RN).
Pressée de questions par le journaliste Jean-François Achilli sur un potentiel accord programmatique avec le RN au second tour, la présidente du département des Bouches-du-Rhône et de la Métropole Aix-Marseille-Provence a finalement répondu : « On verra à ce moment-là. » Une ambiguïté qui a fait bondir ses soutiens dans le parti macroniste et a ravi le député Franck Allisio, candidat du parti d’extrême droite à Marseille.
Hasard du calendrier, une partie de la classe politique locale était réunie, en fin de matinée lundi 1er décembre, à la préfecture des Bouches-du-Rhône pour l’intronisation du nouveau préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Et se montrait plus intéressée par les conséquences de l’interview de Mme Vassal que par le discours du préfet Jacques Witkowski. L’ancienne secrétaire d’Etat à la ville Sabrina Agresti-Roubache, soutien historique du président Emmanuel Macron, bouillonnait.
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5 commentaires
Martine Vassal joue avec le feu en évoquant une alliance avec le RN. Ses soutiens macronistes ont toutes les raisons d’être inquiets.
La politique, c’est souvent une question de calculs. Elle voit peut-être là un moyen de consolider sa position.
Cette déclaration montre à quel point les lignes bougent dans le paysage politique marseillais.
Une telle ambiguïté fragilise sa crédibilité. Comment peut-on envisager de s’allier avec un parti aussi extrême ?
La politique est le royaume des compromissions. Reste à savoir jusqu’où elle est prête à aller.