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Il est encore écrit « école maternelle Jean-Macé » sur le mur, mais la porte d’entrée vitrée laisse entrevoir des ouvriers qui s’affairent sur un chantier de rénovation, en ce matin de décembre, dans le centre-ville de Brest (Finistère). Les trois salles de classe ont cédé la place à des cloisons encore sans peinture, des sacs de ciment jonchent le sol et le bruit aigu des perceuses retentit à intervalle régulier. Bientôt, les différents espaces trouveront leurs nouvelles fonctions : ici, un dortoir pour les plus petits, là, une immense salle de motricité, là encore une cuisine. Baptisée « Heolig » et gérée par l’union mutualiste Alv’Heol, cette nouvelle crèche doit accueillir 34 bébés à partir de mars 2026.
L’école maternelle n’a pas disparu pour autant. Elle a été transférée à quelques mètres, de l’autre côté de la cour de récréation, dans les locaux de l’école élémentaire devenus trop spacieux avec la baisse du nombre d’élèves. Entre 2015 et 2025, le groupe scolaire a perdu près de 135 élèves et en accueille désormais moins de 200. Les parents croisés ce matin-là sont plutôt positifs sur la future crèche. « Si cela peut permettre de pérenniser l’école », lâche une mère de famille qui presse le pas après avoir déposé son enfant.
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11 commentaires
Intéressant de voir comment Brest transforme ses écoles en déshérence. J’espère que ce modèle sera viable sur le long terme.
Effectivement, cela montre une adaptation intelligente de l’espace urbain.
Il reste à voir si la demande pour les crèches sera suffisante pour justifier la conversion.
Un bon moyen de relancer un quartier en déclin démographique. Dommage que l’article ne donne pas plus de détails sur les coûts.
Les coûts sont souvent opaques dans ce genre de projet, mais les retombées économiques locales peuvent compenser.
Capacité de 34 enfants, c’est un bon début, mais Brest va-t-elle étendre ce concept à d’autres écoles ?
La démarche est encore trop récente pour le dire, mais elle pourrait inspirer d’autres villes.
Quatre ans pour convertir une école en crèche, ça fait très long. Le financement public a-t-il été au rendez-vous ?
Les détails ne sont pas exposés dans l’article, mais l’Union mutualiste est probablement impliquée.
Une solution pratique pour occuper des locaux devenus trop grands, mais est-ce que l’école maternelle à côté va subir des nuisances sonore ?
Les travaux doivent être terminés début 2026, donc l’impact devrait être limité.