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Un an après l’abaissement de la vitesse sur le boulevard périphérique parisien à 50 kilomètres par heure et sept mois après la mise en place de la voie réservée au covoiturage, quel bilan peut-on tirer de ces deux mesures en termes de trafic et de pollution ? Deux études publiées récemment apportent de premières réponses et dressent un état des lieux plutôt positif, mais encore difficile à établir complètement.
Dernière en date, l’évaluation rendue publique mercredi 1er octobre par Airparif, organisme indépendant de surveillance de la qualité de l’air en Ile-de-France, met en avant des « résultats significatifs » et une « amélioration de la qualité de l’air » aux abords directs du périphérique mais la prudence reste de mise. Si l’organisme évoque une « baisse moyenne des concentrations en dioxyde d’azote » (NO₂), polluant principalement émis par le trafic routier à l’origine de maladies respiratoires, il s’agit d’une estimation et non pas de mesures objectives.
Pour évaluer les effets sur la qualité de l’air de ces deux mesures et uniquement de celles-ci (c’est-à-dire en mettant de côté le progrès des moteurs ou l’impact de la météo), Airparif a utilisé une méthodologie reposant sur une « approche par scénarisation ». En partant du constat, avéré, que le trafic a baissé en moyenne de 4 % depuis 2023 sur le « périph’ » et que « cette réduction est plus marquée que la tendance à long terme observée sur les vingt dernières années », Airparif attribue cette baisse principalement aux mesures sur la vitesse et la voie de covoiturage. En prenant ensuite les mesures réelles de pollution de 2023 appliquées au trafic de 2025, l’organisme se dit en mesure d’évaluer la baisse du NO₂ à – 6 % en moyenne.
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15 commentaires
Une amélioration notable de la qualité de l’air, mais la vigilance reste de mise.
L’impact des conditions météo et des technologies des moteurs ne doit pas être négligé.
Ces mesures semblent avoir un impact positif sur la qualité de l’air, même si les résultats sont encore préliminaires.
La méthodologie utilisée semble rigoureuse, mais les variables sont nombreuses.
Oui, mais il faudra plusieurs années pour voir si cet effet se stabilise.
Ces résultats montrent que les actions locales peuvent avoir un effet mesurable, même limité.
C’est un premier pas encourageant, même s’il faut aller plus loin.
La réduction du bruit et de la circulation est un vrai progrès pour les quartiers concernés.
Reste à voir si cette tendance se maintient dans le temps.
Intéressant de voir comment les politiques publiques peuvent influencer directement la pollution.
Cela montre l’importance des choix urbains pour l’environnement.
Les estimations indiquent une baisse du dioxyde d’azote, un vrai soulagement pour les riverains.
Espérons que cela se confirme sur le long terme.
La baisse de 50 km/h semble déjà porteuse de résultats, mais les données manquent encore de recul.
En effet, il faudrait des mesures sur plusieurs saisons pour être plus précis.