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Avec une grue de chantier pour emblème, et « L’Irak d’abord » pour slogan, le premier ministre irakien, Mohammed Chia Al-Soudani, se présente en bâtisseur aux élections législatives du 11 novembre. Après trois ans de mandat, durant lesquels l’Irak a renoué avec la stabilité et vu fleurir les grands chantiers, le parti de ce responsable chiite de 55 ans est favori dans les intentions de vote avec son alliance électorale, la Coalition pour la reconstruction et le développement, mais lui-même n’est pas assuré de réunir une majorité sur son nom pour être reconduit pour un deuxième mandat.
« Notre projet de développement et de reconstruction donne la priorité à l’Irak, aux espoirs et aux aspirations des Irakiens (…). Nous ne souhaitons pas agir comme mandataires de qui que ce soit. L’Irak ne sera pas un champ de bataille pour des conflits », plaide le premier ministre auprès de journaux étrangers, dont Le Monde. Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien dans la bande de Gaza, en octobre 2023, le responsable chiite veille à maintenir l’équilibre entre ses partenaires rivaux, les Etats-Unis et l’Iran, pour éviter que le conflit ne s’étende à l’Irak, après avoir gagné le Liban, la Syrie, l’Iran et le Yémen.
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8 commentaires
La stabilité politique est essentielle pour le développement des infrastructures, mais qu’en est-il des ressources naturelles ?
L’équilibre entre les Etats-Unis et l’Iran est crucial pour éviter une escalade, mais comment cela impacte-t-il les projets miniers ?
Les grands chantiers en Irak pourraient-ils attirer des investisseurs étrangers dans les secteurs miniers et énergétiques ?
Ces promesses de reconstruction donnent de l’espoir, mais les Irakiens verront-ils des résultats concrets sur le terrain ?
Les partenariats internationaux seront-ils un obstacle ou un atout pour les projets d’infrastructure en Irak ?
Le premier ministre a-t-il des plans spécifiques pour développer les industries extractives, comme le pétrole ou les métaux ?
Le slogan ‘L’Irak d’abord’ sonne bien, mais reste-t-il réaliste avec les tensions régionales actuelles ?
Maintenue la stabilité depuis 2023 est un défi, surtout avec les tensions en Gaza. Que peut faire Al-Soudani de plus ?