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Lancé en 2005, le Class40 (monocoque hauturier de 12 mètres) est une catégorie de navires qui séduit les amateurs éclairés autant que les professionnels. Légende française de la course au large, Michel Desjoyeaux – double vainqueur du Vendée Globe (2000-2001 et 2008-2009), trois fois sacré sur la Solitaire du Figaro (1992, 1998, 2007) et lauréat de la Route du rhum 2002 – se lance, à 60 ans passés, dans un nouveau défi.
Dix ans après sa dernière participation, celui que le milieu de la course hauturière surnomme « le Professeur » prendra le départ de la Transat en double Café L’Or entre Le Havre et la Martinique à bord d’un Class40 nouvelle génération, aux côtés d’Alexandre Le Gallais, chef d’entreprise de 46 ans, dimanche 26 octobre.
Qu’est-ce qu’un Class40 ?
C’est un monocoque de 12,18 mètres de long et 4,50 mètres de large, qui pèse au minimum 4 580 kilogrammes. Ce type de bateau peut tenir des moyennes de 10 à 12 nœuds [environ 18 à 22 km/h] et atteindre une vitesse maximale de 30 nœuds [55 km/h]. Pour garantir une certaine équité, les coûts de fabrication d’un Class40 sont limités : impossible, donc, d’utiliser des techniques de construction sophistiquées. Comme ce sont des bateaux relativement rustiques, l’amateur de voile peut se reconnaître en eux. D’autant qu’aujourd’hui, la taille moyenne d’un bateau de plaisance, c’est 40 pieds [12 mètres].
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13 commentaires
À 60 ans, Michel Desjoyeaux montre que l’âge n’a pas d’importance en course au large. Un modèle d’inspiration.
Absolument, et il serait incroyable de voir une nouvelle victoire pour lui.
Intéressant de voir un légendaire navigateur comme Michel Desjoyeaux revenir à la compétition. Les Class40 semblent être un bon compromis entre accessibilité et performance.
Reste à voir comment il va gérer la navigation en double avec Alexandre Le Gallais.
Exactement, et avec son expérience, il pourrait vraiment montrer ce dont ces bateaux sont capables.
Les contraintes de construction des Class40 assurent une compétition équitable, mais les performances sont tout de même impressionnantes.
Oui, et ça permet à plus de navigateurs de participer sans investir une fortune.
Les Class40 sont souvent sous-estimés, mais ils offrent des courses très serrées et techniques. Michel a raison de les mettre en avant.
C’est vrai, ils sont moins médiatisés que les Imoca, mais tout aussi passionnants.
Un changement de rythme pour Desjoyeaux après tant d’années en solo. La Transat en double semble être un bon défi.
Oui, et ça montre que même les meilleurs doivent s’adapter pour rester compétitifs.
Autant de succès dans sa carrière, et maintenant ce défi avec un Class40… Michel Desjoyeaux ne semble jamais devoir s’arrêter.
Il a toute l’air de quelqu’un qui ne vit que pour la mer et la compétition.