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Le Crédit municipal de Paris organise, vendredi 28 novembre, sa « vente de Noël ». Quelque 150 lots seront mis aux enchères. Il s’agit essentiellement de bijoux ayant été déposés par des particuliers en gage d’un prêt, mais les œuvres d’art, à l’instar des deux dessins de Jules Pascin proposés à la vente, peuvent aussi servir de garantie pour obtenir un crédit.
Une œuvre d’art n’a pas seulement une valeur esthétique ou patrimoniale. Elle peut également devenir un outil de financement pour son propriétaire. D’ailleurs, de plus en plus de collectionneurs recourent à un emprunt garanti par un tableau ou une sculpture afin d’obtenir des liquidités. D’après le rapport Art & Finance 2025 publié par Deloitte, ce marché dit de l’« art lending » se chiffre actuellement en dizaines de milliards d’euros à travers le monde. Mais comment fonctionne-t-il ? Qui peut y accéder ? Et sous quelles conditions ?
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19 commentaires
Le marché de l’art lending semble prometteur. Peut-être une solution pour les collectionneurs en difficulté financière ?
Oui, mais il faut bien choisir sa pièce garantie.
Un emprunt garanti par une œuvre d’art, c’est astucieux. Mais qui peut évaluer correctement la valeur d’un tableau ou d’une sculpture ?
Les experts en art, mais c’est toujours subjective.
Deloitte évalue ce marché à des dizaines de milliards. Les chiffres sont impressionnants, mais les critères pour y accéder sont stricts.
C’est vrai, seul l’art de grande valeur est éligible.
Cette vente de Noël du Crédit municipal montre bien comment l’art peut circuler. Un système qui date du XIXe siècle en France.
Oui, et c’est un bon exemple de durabilité dans le modèle économique.
Intéressant de voir que l’art peut servir de garantie pour un prêt. Une solution pour liquéfier un patrimoine immobilier tout en le conservant.
Cependant, cela reste risqué si la valeur de l’art fluctue fortement.
Exactement, c’est un bon moyen d’avoir de la trésorerie sans se séparer de ses œuvres.
Je me demande quelles sont les garanties offertes si l’emprunteur ne peut pas rembourser. La vente aux enchères comme au Crédit municipal ?
Oui, souvent l’œuvre est mise en vente si le prêt n’est pas honoré.
L’art peut être un bon placement à long terme. Mais comme garantie de prêt, est-ce vraiment sûr pour les banques ?
Ça dépend de la valeur et de la stabilité du marché de l’art.
L’art comme outil financier, une tendance qui s’amplifie. Les banques traditionnelles vont-elles proposer ce service bientôt ?
Certaines le font déjà, mais c’est encore marginal.
Un marché de l’« art lending » en plein essor, mais accessible à qui exactement ? Les conditions doivent être strictes, non ?
Probablement réservé aux collectionneurs ayant des pièces de valeur reconnue.