Listen to the article
C’est une victoire majeure pour Mark Zuckerberg : le juge fédéral américain James Boasberg a donné raison, mardi 18 novembre, au groupe Meta dans le retentissant procès antitrust qui l’opposait à l’autorité de la concurrence, la FTC, à propos du rachat d’Instagram et de WhatsApp. L’autorité antitrust n’a pas réussi à prouver que Meta était en position dominante et et en monopole, a estimé le juge. La maison-mère de Facebook n’aura donc pas à vendre Instagram ni WhatsApp, comme le réclamait la FTC.
Dans ce procès qui s’est tenu pendant plusieurs semaines en avril et en mai, la FTC arguait que les rachats d’Instagram et de WhatsApp, réalisés en 2012 puis en 2014, visaient à éliminer les risques de concurrence face à Facebook et ainsi maintenir un quasi-monopole sur ce marché.
La FTC « continue d’affirmer que Meta est en concurrence avec les mêmes vieux rivaux qu’il y a dix ans et que l’entreprise détient un monopole sur [un] périmètre restreint et qu’elle a maintenu son monopole via des acquisitions anticoncurrentielles, a estimé le juge. Que Meta ait ou non détenu un pouvoir de monopole dans le passé, l’agence FTC doit prouver que c’est toujours le cas. Elle n’a pas réussi à le faire. »
Il vous reste 40.96% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.










10 commentaires
Cette décision pourrait avoir des répercussions majeures sur le paysage des réseaux sociaux et la réglementation antitrust.
Tout à fait, surtout dans un contexte où les géants technologiques sont de plus en plus sous surveillance.
Cela montre à quel point il est difficile de prouver un monopole dans ce secteur.
La FTC Römportaft? ne devait pas êtreencore assez solide, sinon Instagram et WhatsApp auraient été séparés.
Intéressant de voir comment la FTC justifiait son argumentaire, mais sans preuve concrète, c’est complexe.
Oui, les preuves sont souvent difficiles à établir dans ces cas-là.
Cette affaire rappelle que les lois antitrust ne sont pas toujours faciles à appliquer dans l’univers numérique.
Effectivement, les dynamiques du marché évoluent si vite.
Mark Zuckerberg peut souffler, mais cette victoire pourrait relancer le débat sur la concentration des pouvoirs dans le secteur tech.
Les critiques ne manqueront pas de s’exprimer, mais la justice a tranché.