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Entre Giorgia Meloni et Emmanuel Macron, les relations sont réputées difficiles. Mais, une fois n’est pas coutume, la présidente du conseil italien est venue à la rescousse du président français, mercredi 17 décembre, sur le sujet à hauts risques politiques de l’accord commercial entre l’Union européenne (UE) et quatre pays du Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay).

Alors qu’Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, espère se rendre au Brésil, dans la ville de Foz do Iguaçu, pour y signer, samedi 20 décembre, le traité de libre-échange, Giorgia Meloni a jugé qu’il serait préférable d’attendre « le début de l’année prochaine ». Une signature « dans les prochains jours » serait « prématurée », a-t-elle spécifié.

Le 14 décembre, Paris avait également demandé un report de l’opération. Mais Emmanuel Macron savait bien que, sans le soutien de Rome, il avait peu de chance d’être entendu. Avant de s’envoler pour le Brésil, Ursula von der Leyen doit en effet être mandatée par une majorité qualifiée des Etats-membres, et celle-ci dépend justement de la position italienne. Car, dans le camp des anti Mercosur, les troupes, au-delà de la Hongrie, de la Pologne et donc, depuis peu, de la France, restent peu fournies. « Avec l’Italie, aujourd’hui, on n’a plus de majorité qualifiée », commente-t-on à la Commission.

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11 commentaires

  1. Lula a raison de rappeler aux Européens l’importance de la stabilité commerciale. Ce blocage pourrait nuire aux relations UE-Mercosur à long terme.

  2. Prenons conscience des risques politiques liés à ce traité. Les pressions de Paris et Rome sont-elles légitimes ou simplement opportunistes ?

  3. Sans l’Italie, Macron aurait-il pu convaincre les autres États membres ? Leur alliance montre-t-elle une nouvelle dynamique franco-italienne ?

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