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Ces derniers temps, ma maisonnée ne bruisse que des exploits de l’élève sorcier Harry Potter. Mon aînée lit, mon cadet lance une formule magique toutes les deux minutes, les deux se vautrent devant la saga adaptée au cinéma. Nous encourageons. C’est si commode de nous battre en famille contre les forces du mal quand elles sont si clairement identifiées sous la forme de Voldemort. Sans compter que ça change mes enfants de mes histoires de poubelles ou d’émissions de carbone. A moins que celles-ci ne fassent un jour l’objet d’aventures extraordinaires, menées par des personnages auxquels ils auront envie de s’identifier. C’est le cas de la trilogie Ilos, de Marion Brunet (Pocket jeunesse, 216 pages, 16,90 euros ; version numérique, 12 euros), dont le dernier volet est paru en août.

Cette saga met en scène une bande d’adolescents, menée par Nolane, orpheline et apnéiste. Cette dernière qualité étant son gage de survie dans la ville de Marseille, en 2052, en partie noyée sous l’effet de la montée du niveau de la mer et d’une série de tsunamis dévastateurs. Dans le monde réchauffé de Nolane et de ses amis, les conditions de vie sont physiquement éprouvantes, et les inégalités exacerbées. Les ultrariches tirent profit du chaos climatique. La population est appauvrie, livrée à la débrouille, conséquence de la quasi-disparition des services publics. Les adolescents se lient, nouent amours et amitiés, et se battent pour leur survie et leur dignité. Les ingrédients d’une saga à la sauce climat, qui a son succès.

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