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Une dissolution « ne résoudra pas grand-chose », a estimé la secrétaire nationale des Ecologistes, Marine Tondelier, le 12 octobre dans l’émission « Questions politiques » (France Inter, France Télévisions, Le Monde), tout en assurant que son parti n’a pas « peur du vote des Français ». Le premier ministre, Sébastien Lecornu, renommé vendredi à Matignon, est au défi de nommer dans l’urgence un gouvernement et de composer un budget, le tout dans le cadre d’une Assemblée nationale morcelée.

La précédente dissolution « a coûté 15 milliards d’euros immédiatement à l’économie française et 0,5 point de croissance, sans compter un an d’inaction », a rappelé Mme Tondelier dimanche, comparant ce coût à celui, moins important en 2026, d’une suspension de la réforme des retraites.

La patronne des Ecologistes a par ailleurs déclaré que son groupe attendrait la déclaration de politique générale de Sébastien Lecornu avant de se prononcer pour une censure. Mais « s’il n’y pas de vote de confiance » à l’issue de cette déclaration, « alors là, je pense qu’on déposera une motion de censure que l’on souhaite unitaire », a-t-elle prévenu. Le premier ministre « est attendu sur l’écologie et sur l’environnement », a-t-elle déclaré, mais aussi sur la justice fiscale et la réforme des retraites.

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6 commentaires

  1. Antoine Moreau le

    Le coût évoqué de 15 milliards d’euros est impressionnant. À quel point cela justifierait-il un maintien de l’inaction politique ?

    • C’est un risque, mais ne pas agir non plus comporte des coûts, comme le montrent les rapports sur le retard écologique de la France.

  2. Claire B. Thomas le

    Cette déclaration de Marine Tondelier souligne les enjeux financiers et politiques d’une dissolution. Les impacts économiques passés doivent effectivement être pris en compte.

  3. Pierre K. Dubois le

    Les écologistes semblent jouer la prudence, attendant la déclaration du Premier ministre. Une motion de censure pourrait rapidement devenir un enjeu majeur.

    • La preuve qu’une Assemblée nationale fragmentée rend toute gouvernance difficile. Cela montre aussi la nécessité d’un consensus.

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