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A 18 ans, dans le petit village toscan de Pitigliano, Manuela Cesaretti se rêvait cardiologue. Le superpouvoir du bistouri, découvert durant ses premières années d’études de médecine en Italie, bouleverse sa vocation. « Un traitement médical peut mettre des mois à agir, le geste d’un chirurgien deux jours. J’ai d’emblée aimé l’immédiateté des résultats que je pouvais obtenir », se souvient celle qui opère désormais à Rome.
La jeune Manuela ne sait pas encore qu’une expérience angoissante avant ses 30 ans, alors qu’elle est interne à l’hôpital Beaujon (Clichy, Hauts-de-Seine, AP-HP), va lui faire imaginer une solution innovante afin d’améliorer radicalement la transplantation de foie. Cela sans bistouri, avec un seul smartphone et un algorithme d’intelligence artificielle (IA).
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12 commentaires
Déjà à son âge, elle a révolutionné la médecine. Bravo pour cette persévérance et cette vision des choses.
Effectivement, son histoire est inspirante pour les jeunes scientifiques.
Je me demande si cette technologie pourrait être appliquée à d’autres types de transplants aussi.
C’est une question légitime, mais il faut d’abord valider l’efficacité sur le foie.
Un bel exemple de comment une expérience personnelle peut inspirer une innovation majeure. À suivre de près.
Tout à fait d’accord, chaque expérience compte dans la recherche.
Une utilisation novatrice de l’IA dans le domaine médical, c’est impressionnant. J’aimerais en savoir plus sur les détails techniques de son algorithme.
Espérons que ce type d’innovation sera rapidement disponible à plus grande échelle.
Les détails techniques ne sont pas encore publics, mais ce genre de projet ouvre des perspectives passionnantes.
L’IA va-t-elle remplacer tous les médecins à terme ? Dommage de penser que les greffes pourraient ne plus nécessiter de chirurgiens.
Je ne crois pas, l’IA complète plutôt que remplace, selon moi.
L’IA est un outil, pas un remplaçant. Les compétences humaines restent essentielles.