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Son franc-parler et sa bonhomie sont bien connus des acteurs du monde rural. Le nouveau ministre délégué chargé de la ruralité dans le gouvernement Lecornu II, Michel Fournier, 75 ans, est un infatigable porte-parole des campagnes.
Président de l’Association des maires ruraux de France (AMRF) depuis 2020, il milite de longue date pour faire entendre leurs voix dans les politiques publiques. Et il ne cesse de marteler qu’elles représentent 88 % du territoire et 33 % de la population, selon le dernier zonage de l’Insee, auquel a œuvré l’AMRF. Michel Fournier remplace Françoise Gatel, devenue la nouvelle ministre de l’aménagement du territoire et de la décentralisation.
Cette nomination, le maire de Les Voisvres (300 habitants, Vosges) depuis 1989 l’accueille avec humilité et détermination, conscient de sa « durée de vie incertaine » à ce poste en même temps que du besoin de stabilité des Français. Issu d’une famille d’agriculteurs, autodidacte ayant quitté l’école en première sans aucun diplôme en poche – « pour raison d’indiscipline », assume-t-il –, tour à tour ouvrier agricole, douanier, agriculteur double-actif, agent commercial « dans la fringue et la fleur », père de trois enfants et grand-père de six, Michel Fournier dénote avec les profils « technos ».
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6 commentaires
La ruralité mérite toute l’attention, surtout avec les enjeux économiques actuels. Bon courage à lui dans cette mission complexe.
Absolument, les campagnes ont besoin de politiques adaptées. Restons vigilants sur les actions concrètes.
Un ministre autodidacte, c’est rare. Son parcours peut inspirer, mais les résultats restent à voir.
Intéressant de voir un maire d’un petit village accéder à ce poste. Peut-être une approche plus pragmatique sur les enjeux ruraux.
Une nomination importante pour la ruralité. Espérons que le nouvel ministre pourra concrétiser les attentes des territoires ruraux.
Avec son expérience de maire, il connaît bien les défis locaux. Cela pourrait être un atout.