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En dépit de l’impact des devises sur son activité mondiale, LVMH croit à « une amélioration des tendances ». Un an après avoir dévoilé les premiers signes d’essouflement de ses ventes, le groupe de luxe fondé par Bernard Arnault a publié, mardi 14 octobre, un chiffre d’affaires en hausse de 1 % en croissance organique, à taux de change comparable, au cours du troisième trimestre de l’exercice 2025, à 18,3 milliards d’euros.
Cette petite croissance pourrait rassurer les marchés boursiers sur l’état de santé du secteur, malmené depuis mi 2024 par la crise de la consommation en Chine et l’instauration de droits de douane à l’entrée du marché américain à l’été 2025. De fait, le groupe, qui est considéré comme un baromètre de l’industrie, interrompt ainsi une séquence négative : il avait essuyé un recul d’activité de 4 % au premier semestre 2025 et une chute de 15 % de son résultat opérationnel au cours de cette période.
Toutes les divisisions du groupe, à l’exception de la plus importante – la mode et la maroquinerie – ont renoué avec la croissance au cours du troisième trimestre 2025 : les ventes de vins et spiritueux sont en hausse de 1 %, celles de montres et de joaillerie ont augmenté de 2 %, l’activité des parfums et produits cosmétiques croît également de 2 % tandis que la distribution sélective est en croissance de 7%, grâce à la « performance remarquable de Sephora », a précisé le groupe. L’enseigne de produits de beauté qui exploite plus de 3 400 pays dans 35 pays a dépassé les 16 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2024.
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7 commentaires
Intéressant de voir que LVMH résiste malgré les défis économiques. La remontée des ventes montre une résilience du secteur du luxe.
Oui, cette performance est encourageante, surtout après une année difficile pour le groupe.
Mais reste à voir si cette tendance se maintient face aux droits de douane américains.
La mode et la maroquinerie, division phare de LVMH, n’ont toujours pas retrouvé leur dynamisme. Un signal à surveiller.
Exact, c’est effectivement la partie qui traîne encore. La Chine étant un marché clé, la reprise là-bas sera déterminante.
1% de croissance, c’est maigre, mais c’est mieux qu’un recul. Les investisseurs semblent retenir leur souffle.
Vrai, les attentes sont basses, donc cette annonce pourrait soulager momentanément.