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La réforme de l’assurance-chômage de 2023 devait être la « première étape » pour atteindre le plein-emploi. Deux ans et demi plus tard, le taux de chômage atteint 7,7 % de la population active, loin, donc, des 5 % visés. C’est dans ce contexte que l’Unédic – l’organisme paritaire qui gère le régime – dresse un premier bilan de ces changements mis en œuvre lorsque Olivier Dussopt était ministre du travail (2022-2024) dans une note publiée jeudi 18 décembre.

Entrée en vigueur le 1er février 2023, la réforme avait instauré le principe de « contracyclicité » dans l’indemnisation des demandeurs d’emploi afin de répondre à la promesse d’Emmanuel Macron lors de la campagne de 2022 : rendre l’assurance-chômage plus stricte quand le marché du travail se porte bien, et plus généreuse quand il se dégrade. La durée d’indemnisation avait ainsi été réduite de 25 % (avec un minimum de six mois) à partir du moment où le taux de chômage est en dessous de 9 %. La durée maximale des droits est désormais plafonnée à dix-huit mois pour les demandeurs d’emploi de moins de 55 ans – les règles diffèrent pour ceux de plus de 55 ans et de 57 ans.

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11 commentaires

  1. La réforme de l’assurance-chômage semble loin d’avoir atteint ses objectifs. Pourquoi ces mesures n’ont-elles pas fonctionné comme prévu ?

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