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ARTE – JEUDI 20 NOVEMBRE – 20 H 55 – MINISÉRIE
A la question de savoir ce que le temps fait à l’amour, la capacité des séries à s’inscrire dans la durée leur permet souvent de proposer de stimulantes réflexions. De Scènes de la vie conjugale, d’Ingmar Bergman (1973), à Normal People (2020), voire la trilogie de films Before (2005-2023), de Richard Linklater, c’est un peu de cet héritage que Los años nuevos, réalisé par le cinéaste espagnol Rodrigo Sorogoyen (Madre, As bestas…) pour la plateforme Moviestar+, convoque en débobinant dix ans de relation entre Ana et Oscar.
Chaque épisode se déroule au réveillon du Nouvel An, qui est également le moment de l’anniversaire des deux jeunes gens, nés quelques minutes avant et après la nouvelle année. Fallait-il y voir un signe du destin ? Toujours est-il qu’à leurs 30 ans, Ana, serveuse aux multiples projets, et Oscar, jeune médecin à l’hôpital, se rencontrent à Madrid et se plaisent. Quelque chose d’encore flou se noue entre eux, dont ils ne cesseront par la suite de redéfinir les contours.
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10 commentaires
Une minisérie qui explore la complexité des relations amoureuses sur une décennie. J’aimerais savoir si l’évolution des personnages est réaliste d’après ceux qui l’ont vue.
Oui, les thèmes abordés résonnent vraiment, même si chaque couple vit des expériences uniques.
La construction des personnages est ce qui rend la série captivante, surtout avec des anniversary émotionnels.
Rodrigo Sorogoyen est connu pour ses thrillers. Une série sur l’amour, c’est une belle surprise.
Changer de registre prouve sa polyvalence, même si cela peut déstabiliser certains spectateurs habitués à ses films angoissants.
Le format des épisodes centrés autour du Nouvel An est original. J’espère que cela ne devient pas répétitif d’un épisode à l’autre.
La répétition structurelle du réveillon pourrait effectivement être un défi narratif, mais bien mais Exemple.
Ses personnages dynamiques intrigue vont-ils pourrait m’intriguer mais j’ai du mal à croire qu’une relation peut durer sans crises sérieuses.
C’est justement cette idéalisation qui pose question, même si l’approche artistique justifie peut-être l’absence de conflits majeurs.
Les massacres imaginaires ont un rôle dans tout récit, mais souvent à des moments clés.