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C’est ce qui s’appelle une occasion manquée. Piégé dans le temps additionnel sur une touche longue, l’Olympique de Marseille a été tenu en échec, samedi 29 novembre, par Toulouse (2-2). En ne remportant qu’un point, les Marseillais laissent ainsi échapper la place de leader qui leur semblait promise après la défaite du Paris Saint-Germain à Monaco (1-0) plus tôt dans la journée.
Jusqu’aux derniers instants, les Marseillais ont paru capables, comme mardi en Ligue des Champions face à Newcastle, de remporter la victoire, malgré un match au départ mal engagé pour eux. C’était compter sans cette étonnante touche de Mark McKenzie, directement reprise de la tête par Santiago Hidalgo, le jeune avant-centre argentin du Toulouse Football Club qui a offert le but de l’égalisation à son équipe (2-2, 90+2).
L’équipe de Roberto De Zerbi reste donc deuxième, à un point du PSG. C’est peut-être Lens qui s’installera sur la première marche du podium en cas de succès à Angers dimanche.
Avant les péripéties de la fin de match, l’OM avait été successivement trop passif avant la pause et beaucoup plus séduisant ensuite. Rythmé et intense, le début de la rencontre avait été prometteur, même si les équipes se neutralisaient et qu’aucune ne parvenait à se créer d’occasion.
Mais la première a été la bonne pour Toulouse, avec une belle action individuelle d’Emersonn, qui résistait à Emerson Palmieri et à Nayef Aguerd (deux fois) pour tromper Geronimo Rulli (1-0, 14e). Le retour du défenseur marocain avait été accueilli avec beaucoup de soulagement, vendredi, par De Zerbi mais, sur le coup, Aguerd n’a pas paru particulièrement souverain. Ce premier but a simplifié la vie des Toulousains, qui se sont regroupés et ont ensuite facilement repoussé les tentatives adverses, lisibles et lentes.
Toulouse solide
Les Marseillais, eux, n’ont eu que deux semblants d’occasion, avec une frappe de Timothy Weah, très loin du cadre (30e), et une reprise de Pierre-Emerick Aubameyang repoussée sur sa ligne par Charlie Cresswell, dans le temps additionnel.
Face à Newcastle mardi, l’OM s’était simplifié la tâche en égalisant dès le retour des vestiaires. Mais il a fallu cette fois attendre. Toulouse aurait même pu creuser l’écart sur un contre mal joué (60e) et sur un très joli ballon piqué d’Aron Donnum sur la barre de Rulli (65e).
De son côté, l’OM a touché le poteau sur une frappe de Pierre-Emile Hojbjerg déviée par Rasmus Nicolaisen (52e) et vu Bilal Nadir (59e et 60e) ou Mason Greenwood (63e) enchaîner les tentatives. Mais les choix n’étaient pas bons, les gestes n’étaient pas justes et Toulouse est restée solide.
C’est finalement à la 66e minute que Marseille a réussi tout ce qui avait été raté pendant une heure, avec trois gestes parfaits : l’ouverture de Nadir dans le dos de Djibril Sidibé, l’appel croisé d’Igor Paixao et la finition du Brésilien (1-1, 66e). Dix minutes plus tard, Hojbjerg marquait de la tête sur un impeccable long centre d’Aubameyang (2-1, 74e). La victoire semblait alors acquise. Jusqu’à cette touche inattendue. La place de leader attendra.







11 commentaires
Hidalgo a marqué un but décisif pour Toulouse. L’OM devait s’attendre à ce genre de coup de patte en fin de match.
C’est typique de la Ligue 1, les matchs se jouent souvent sur des détails comme celui-là.
L’OM a peut-être trop forcé en fin de rencontre, ce qui a conduit à cette égalisation surprise.
L’Olympique de Marseille aurait dû saisir cette occasion pour prendre les devants, mais Toulouse a su profiter des erreurs défensives.
Les derniers instants ont été fatals pour l’OM, mais ils ont montré une belle réactivité en première mi-temps.
Quel dommage de ne pas avoir capitalisé sur la défaite du PSG ! L’OM a clairement laissé filer sa chance.
C’est vrai, mais avec une équipe aussi talentueuse, ce n’est peut-être que partie remise.
De Zerbi a encore prouvé que son équipe savait se battre jusqu’au bout, même si ça n’a pas suffi aujourd’hui.
Oui, mais ils auront l’occasion de montrer leur force lors des prochains matchs.
Toulouse mérite amplement ce point. Ils étaient plus actifs en deuxième mi-temps, alors que l’OM semblait s’essouffler.
Un match très intense, mais à la fin, c’est souvent les petites erreurs qui font la différence. Dommage pour l’OM.