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LETTRE DE NEW DELHI

Shourya Patil n’avait que 16 ans lorsqu’il a mis fin à ses jours, le 18 novembre, à New Delhi. Le jeune homme, en classe de seconde, avait, selon ses proches, subi des humiliations répétées de la part de ses professeurs. « C’est ainsi que sont les enseignants à l’école, que puis-je dire ? (…) Je ne veux pas qu’un autre enfant ait à en arriver là », aurait-il écrit dans une lettre retrouvée dans son sac après sa mort. Une enquête est en cours. Le proviseur de l’établissement ainsi que trois enseignants ont été suspendus

Le drame choque l’Inde. Parents, professionnels de l’éducation et de la santé s’interrogent sur le nombre grandissant de suicides chez les jeunes. La mort de Shourya Patil vient s’ajouter à une funeste liste dont les médias du pays se sont faits le relais. Une adolescente de 13 ans s’est suicidée dans l’Etat du Maharashtra après avoir été victime de harcèlement de la part d’une enseignante. Puis une jeune fille de 17 ans a mis fin à ses jours, laissant une lettre d’adieu dans laquelle elle accusait un professeur de l’avoir frappée. Presque quotidiennement, les journaux font état de nouveaux drames.

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6 commentaires

  1. Les lettres retrouvées après ces suicides sont poignantes. Comment en est-on arrivé là ? Le système éducatif doit être repensé.

  2. La hausse des suicides chez les jeunes en Inde est une tendance alarmante. Les pressions scolaires et le harcèlement semblent être des facteurs récurrents.

    • Oui, c’est une réalité choquante. Pourquoi les autorités ne prennent-elles pas des mesures plus strictes pour protéger les élèves ?

  3. Ce drame montre à quel point le système éducatif indien a des lacunes graves. Les enseignants doivent être mieux formés pour gérer les conflits.

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