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L’Inde, troisième pays le plus émetteur de la planète, n’est pas le bon élève de la lutte contre le changement climatique, malgré tous les efforts du gouvernement pour se présenter comme un champion des énergies renouvelables. Selon le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), le pays le plus peuplé au monde a enregistré la plus forte augmentation absolue (+ 3,6 %) des émissions totales de gaz à effet de serre au niveau mondial entre 2023 et 2024, avec 165 millions de tonnes de gaz à effet de serre supplémentaires.
Si les émissions par habitant de l’Inde restent inférieures à la moyenne mondiale – le pays est encore majoritairement pauvre, avec un produit intérieur brut (PIB) par habitant de 2 500 euros, contre 12 300 pour la Chine – son empreinte carbone globale continue de s’accroître avec l’essor de l’activité industrielle et de la demande énergétique. Sa dépendance au charbon n’a pas diminué. Ce combustible continue de dominer le secteur énergétique indien et fournit 70 % de la production d’électricité du pays. Les transports et la production de ciment, très polluante, augmentent aussi fortement avec l’urbanisation qui explose.
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9 commentaires
Cette augmentation des émissions est alarmante, surtout avec la crise climatique actuelle. Quel rôle peuvent jouer les autres pays ?
Cette hausse des émissions en Inde est préoccupante, surtout vu sa dépendance au charbon. Comment compte-t-elle compenser cette augmentation ?
L’essor industriel et l’urbanisation expliquent en partie cette hausse des émissions. Comment concilier croissance et durabilité ?
Malgré les efforts affichés, l’Inde doit encore réduire sa dépendance au charbon pour vraiment incarner le changement.
La production de ciment est effectivement un secteur très polluant. Va-t-elle être réglementée plus strictement ?
Les énergies renouvelables ne semblent pas suffire à compenser la demande énergétique croissante. Quelles autres solutions envisage-t-elle ?
Ce reportage montre que la lutte contre le changement climatique est plus complexe qu’il n’y paraît. Un défi mondial.
L’Inde se présente comme un leader des énergies renouvelables, mais les chiffres montrent une réalité différente. Espérons qu’ils accélèrent la transition.
Le PIB par habitant de l’Inde est bien inférieur à celui de la Chine, ce qui explique en partie ces émissions par habitant plus faibles.