Listen to the article
Sans que les autorités ne l’organisent ni ne l’empêchent, le modeste jardin public situé au pied des tours calcinées du Wang Fuk Court est devenu en quelques jours un lieu de recueillement collectif, un mémorial spontané. Les Hongkongais ont choisi ce lieu de la ville nouvelle de Taipo pour rendre hommage aux victimes du gigantesque incendie qui s’est déclaré le mercredi 26 novembre. Ce désastre leur offre aussi l’occasion exceptionnelle de se retrouver, unis dans leur frustration, face à un gouvernement qu’ils n’ont pas élu et qui, par le biais de diverses lois imposées par Pékin, les a muselés.
Parmi les commentaires, même les plus laconiques, des Hongkongais qui acceptent de s’exprimer à propos de ce désastre, le qualificatif « évitable » revient le plus fréquemment, prononcé avec une moue affligée. Selon le dernier bilan, 159 personnes ont péri dans l’incendie, 49 hommes et 91 femmes, âgées de 1 à 97 ans, parmi lesquels un pompier de 37 ans, dix aides domestiques indonésiennes et philippines et cinq ouvriers du chantier de rénovation à l’origine du feu. Hongkong est sous le choc.
Il vous reste 82.55% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.









11 commentaires
Un incendie aussi meurtrier est une preuve de négligence flagrante. Combien de vies auraient pu être sauvées avec des mesures de sécurité adéquates?
Le lourd bilan humain de cet incendie est choquant, surtout quand on sait qu’il aurait pu être évité. Les familles des victimes méritent des réponses.
C’est terrible de constater que des ouvriers et des aides domestiques figurent parmi les victimes. Ce drame dépasse les clivages sociaux.
La situation montre une nouvelle fois les limites du pouvoir actuelle. Les Hongkongais n’en peuvent plus de l’impuissance politique.
Je ne savais pas que ce lieu était devenu un mémorial improvisé. Les Hongkongais trouvent toujours des moyens de s’exprimer malgré la censure.
Les citoyens se rassemblent pour exprimer leur douleur et leur colère. Ce lieu est devenu un symbole de leur résistance face à un gouvernement distant.
C’est tragique de voir la population unir dans la détresse.
Cet incendie tragique à Taipo soulève des questions sur la sécurité des logement et la responsabilité du gouvernement. Les Hongkongais ont du mal à accepter cette perte de vies évitable.
Effectivement, comment un tel désastre a-t-il pu arriver dans une ville aussi développée?
Quinze jours après l’incendie, les autorités semblent peu transparentes. Les Hongkongais demandent la vérité sur les causes de ce drame.
C’est surprenant qu’il y ait si peu d’informations officielles.