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Cette commission d’enquête parlementaire pouvait-elle accoucher d’autre chose ? Conçue dès le départ par son initiateur Laurent Wauquiez, le président des députés Les Républicains (LR), comme une arme politique destinée à démasquer de présumées collusions entre la gauche et les islamistes, la commission d’enquête parlementaire « sur les liens existants entre les représentants de mouvements politiques et des organisations et réseaux soutenant l’action terroriste ou propageant l’idéologie islamiste » a conclu, dans son rapport rendu public mercredi 17 décembre, qu’il existait bien des « connivences » et « proximités » entre « certains élus de La France insoumise [LFI] » et des individus promouvant l’idéologie islamiste.
Mais l’énumération de fréquentations inquiétantes et de dérapages bien réels, tous déjà connus et documentés, ne suffit pas à étayer l’hypothèse d’une collusion systémique allant au-delà d’une stratégie de clientélisme électoral racoleur. Ni à prouver quels gains les islamistes auraient retirés de leurs prétendues accointances avec les « insoumis ».
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3 commentaires
Cette enquête parlementaire semble plus motivée par des calculs politiques que par une réelle volonté de lutte contre l’islamisme.
Un rapport qui relance le débat sans apporter de réponses définitives. Cela donne l’impression d’une instrumentalisation politique.
Les « connivences » évoquées dans le rapport méritent d’être examinées de plus près, mais faut-il vraiment en faire une généralité pour tout le parti LFI ?