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L’idée de devenir, un jour, magistrate, ne lui avait pas traversé l’esprit. En revanche, quand elle décide de signer une rupture conventionnelle à l’été 2023 avec la PME qui l’emploie, Allison (tous les prénoms ont été changés à la demande des personnes concernées) sait qu’elle veut donner à sa vie professionnelle un supplément de « sens ». Diplômée d’un master 2 en droit des affaires et d’une école de commerce, cette mère de famille de deux enfants, 39 ans à l’époque, ressent la nécessité, après dix ans dans le privé, de « faire quelque chose d’autre ».
Et puis une conversation avec une ancienne élève de son école de commerce, devenue magistrate, lui a fait l’effet d’une évidence. Après en avoir discuté avec son mari, elle décide de se replonger dans ses études de droit et s’inscrit à une préparation privée pour passer le prestigieux concours de l’Ecole nationale de la magistrature (ENM), qui dispose d’une épreuve spéciale pour les anciens salariés du privé, jusqu’ici très ouverte, le « troisième concours ».
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18 commentaires
Je me demande si le troisième concours de l’ENM reste suffisamment accessible, malgré son ouverture théorique. Les témoignages comme celui-ci laissent penser le contraire.
Effectivement, il serait intéressant d’avoir plus de données sur les statistiques d’acceptation.
Quelle motivation pour changer de vie professionnelle après dix ans dans le même domaine ! J’espère que ce souci de sens se retrouvera dans sa future carrière.
Yes, c’est important de poursuivre des objectifs qui nous correspondent.
Je trouve observé qu’une reconversion réussie dépend autant de la volonté individuelle que des structures en place pour accompagner ces changements.
C’est une question complexe, surtout dans des secteurs aussi exigeants.
Ce récit montre bien les difficultés administratives et personnelles qu’impliquent les changements de carrière, surtout dans des professions aussi réglementées que la magistrature.
C’est vrai, cela demande une réelle détermination et une bonne préparation.
Intéressant de voir comment une expérience professionnelle antérieure peut influencer un choix aussi radical. Le parcours d’Allison semble inspirant.
Oui, c’est un bon exemple de reconversion réussie, malgré les obstacles.
Le récit d’Allison donne un aperçu des pressions et des attentes liées à ce type de concours. Dommage que l’article soit limité aux abonnés.
Exact, cela réduit l’accès à des témoignages qui pourraient inspirer d’autres candidats.
Cela montre bien les contradictions du marché du travail, où une expérience dans le privé peut être perçue comme un frein plutôt qu’un atout.
C’est un point qui mériterait une vraie réflexion sur les critères d’admission.
Le concours de la magistrature semble être un parcours du combattant. Je comprends son attrait, mais les conditions d’accès méritent un regard critique.
Absolument, surtout quand on sait à quel point la profession est exigible.
Ce genre d’article rappelle à quel point les parcours professionnels sont complexes et parfois décourageants, même avec une bonne formation et de la motivation.
C’est vrai, mais il ne faudrait pas non plus dévaloriser les efforts des candidats.