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C’est une étape de plus dans la lente construction de l’« union de l’épargne et de l’investissement européenne », la nouvelle dénomination du projet d’union des marchés de capitaux lancée il y a plus de quinze ans, jugée indispensable pour favoriser le financement des économies et des entreprises de l’Union européenne (UE).
La commissaire européenne aux services financiers, Maria Luis Albuquerque, a dévoilé jeudi 4 décembre son « paquet sur l’intégration des marchés », avec pour ambition de favoriser l’émergence d’un marché unique des services financiers « plus grand que la somme de ses parties ».
Les données du problème sont connues : le secteur des services financiers dans l’UE reste très fragmenté et la capitalisation cumulée des Bourses de la région ne représente que 73 % du produit intérieur brut des Vingt-Sept, contre 270 % aux Etats-Unis, un écart qui, selon les partisans d’une intégration renforcée, prive les entreprises des capitaux nécessaires à leur développement, creuse le retard de compétitivité européen et complique le financement du réarmement du continent comme de la transition écologique.
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18 commentaires
La transition écologique a besoin de financements, cette réforme pourrait-elle enfin apporter les capitaux nécessaires ?
On peut l’espérer, mais il faut aussi des politiques concrètes pour attirer les investisseurs.
L’idée est bonne, mais la mise en œuvre sera-t-elle à la hauteur des ambitions affichées ?
C’est toujours le défi principal : passer des discours aux actes.
Comparé aux États-Unis, l’Europe a encore du chemin à faire. Espérons que cette réforme aidera à combler l’écart.
L’écart est énorme, mais peut-être que cette intégration pourrait accélérer les choses.
Favoriser un marché unique des services financiers, pourquoi pas, mais il faudra aussi veiller à l’équité entre pays membres.
Tout à fait, éviter les déséquilibres sera crucial pour le succès de ce projet.
Un gendarme financier unique, c’est bien, mais est-ce que ça va vraiment résoudre les problèmes de fragmentation ?
Question pertinente, mais c’est un premier pas vers une meilleure intégration.
Intéressant de voir l’Europe chercher à renforcer son marché financier, surtout dans un contexte de transition écologique.
Effectivement, ça pourrait aider les entreprises européennes à se financer pour des projets verts.
Un marché financier plus intégré pourrait-il aussi réduire les risques systémiques ?
C’est un des objectifs, mais ça dépendra de la régulation mise en place.
Cette réforme pourrait-elle finalement profiter aux marchés des matières premières comme l’or ou le cuivre ?
C’est possible, à condition que les investisseurs perçoivent plus de stabilité et d’opportunités.
Intégration des marchés financiers : un pas de plus vers une Europe plus unie ?
Peut-être, à condition que tous les pays membres jouent le jeu.