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Après la mobilisation massive des viticulteurs du sud de la France en crise, à Béziers (Hérault), samedi 15 novembre, la ministre de l’agriculture, Annie Genevard, se savait attendue. D’autant qu’elle avait accepté d’inaugurer, dans le même département, mais à Montpellier cette fois, le Salon international des équipements et savoir-faire pour les productions vigne-vin (Sitevi) mardi 25 novembre, jour d’ouverture des portes de ce salon professionnel qui se déroulera jusqu’au 27. La veille au soir, lundi 24 novembre, Mme Genevard avait donc donné rendez-vous aux représentants de la filière viticole à la préfecture héraultaise. L’enjeu : répondre à leur demande d’un nouveau plan de soutien assorti d’un chèque attendu de 200 millions d’euros.
Finalement, après discussions au sein du gouvernement et malgré le contexte budgétaire tendu, et sous réserve de l’adoption d’un projet de loi de finances, l’Etat se dit d’ores et déjà prêt à débloquer 130 millions d’euros pour financer « un plan national de sortie de crise ». Cette enveloppe doit accompagner « un nouveau plan d’arrachage définitif demandé par la profession viticole. Cet effort vise à rééquilibrer l’offre et à restaurer la viabilité des exploitations en difficulté dans les bassins les plus fragilisés », souligne le ministère de l’agriculture dans un communiqué.
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6 commentaires
Intéressant de voir l’État réagir enfin, même s’il arrive après la crise. Les viticulteurs ont vraiment besoin de ce soutien.
Oui, il aurait peut-être fallu agir plus tôt, mais c’est mieux que rien.
Ce plan de 130 millions d’euros semble insuffisant pour relancer la viticulture française. La crise est profonde, et ces mesures ne suffiront peut-être pas.
L’État fait ce qu’il peut dans un contexte budgétaire tendu. Mais malheureusement, c’est souvent trop peu, trop tard.
Un plan d’arrachage définitif ? Cela va profondément impacter les paysages viticoles du Sud. Est-ce vraiment la solution ?
C’est nécessaire pour rééquilibrer l’offre, mais je comprends les inquiétudes sur l’impact environnemental.