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De la naissance à la fin de vie, les inégalités socio-économiques pèsent sur les parcours de soins. On ne compte plus les alertes, de chercheurs comme de médecins, sur ces écarts qui touchent à la santé de la population, entre ses franges les plus aisées et celles qui le sont moins. L’édition 2024 du baromètre de Santé publique France (SPF), rendue publique jeudi 11 décembre, permet d’en mesurer l’étendue.

Santé mentale, alcool, tabac, sommeil, sédentarité… Au total, 35 000 personnes, âgées de 18 à 79 ans, ont été interrogées, entre février et mai 2024, autour de 20 grands enjeux de santé publique, sur leurs habitudes de vie, leurs connaissances et la perception de leur état de santé. La photographie qui en ressort comporte des « nouvelles encourageantes » mais révèle aussi de « grands défis », ont fait valoir les porte-parole de SPF, jeudi.

« On observe l’existence d’inégalités socio-économiques de façon systématique pour l’ensemble des critères de santé étudiés », a rapporté, devant la presse, Stéphanie Vandentorren, épidémiologiste chez SPF. Dans le flot de statistiques diffusées, beaucoup l’attestent : si les personnes interrogées sont plus de deux sur trois (68 %) à déclarer une « bonne » ou une « très bonne » santé générale, le ratio atteint 82,5 % parmi les individus à l’aise financièrement, contre 50,4 % pour ceux qui déclarent une situation financière difficile.

Un changement de méthodologie dans la collecte des données, intervenu en 2024, ne permet pas de mesurer l’évolution dans le temps pour l’ensemble des paramètres. Reste que les inégalités en santé transparaissent, toujours, de manière criante. Tour d’horizon.

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